Le stade du 4 août, d'une capacité de 35.000 places, affichait déjà comble à 15 heures GMT, soit une heure avant le début du meeting du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la formation du président Compaoré.
Selon l’AFP, on pouvait lire sur des banderoles: "Tous avec Blaise Compaoré pour la paix et le progrès au-delà de 2015", "Non aux arguments fallacieux contre le référendum" ou encore "Nous revendiquons notre droit au référendum".
Ces slogans font allusion à la modification de l'article 37 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et empêche pour l'instant Blaise Compaoré d'être candidat à l'élection de novembre 2015.
Depuis plusieurs mois, l'opposition crie au "coup d'Etat constitutionnel" du président burkinabè, arrivé au pouvoir en 1987 par un putsch. Compaoré termine son deuxième quinquennat, après avoir effectué deux septennats.
"Vouloir le référendum est un droit. La loi l'autorise, mais certains sont contre, alors que c'est la seule façon pacifique qu'il y a pour départager les deux bords", a réagi Yves Yameogo, un militant du CDP venu de Pabré (centre).
Le 31 mai, l'opposition, fortement mobilisée contre le référendum, avait réussi son pari de remplir le stade du 4 août.
Source : BBC Afrique
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