En tant que chef du tribunal islamique de Tombouctou, durant les dix mois d’occupation jihadiste du nord du Mali, Ag Alfousseyni Houka Houka a ordonné amputations, lapidations et autres flagellations. Membre du groupe islamiste touareg Ansar Dine, il avait été arrêté en janvier dernier par l’armée malienne.
Ag Alfousseyni Houka Houka a été libéré il y a dix jours, le 15 août, dans le cadre des discussions en cours entre le gouvernement malien et les groupes rebelles armés. Tout juste un mois plus tôt, Bamako avait déjà libéré 42 prisonniers membres de ces groupes, en échange de 45 soldats maliens capturés à Kidal lors des affrontements du mois de mai.
La Fédération internationale des droits de l’homme, la FIDH, et son antenne malienne, l’AMDH, dénoncent une « libération politique », « véritable atteinte à l’indépendance de la justice et violation flagrante des droits des victimes à la justice et à la vérité. »
Source : Rfi.fr
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU