Cette journée est destinée aux femmes qui sont condamnées ou bien en instance d’être jugées. Et selon le journal « Le Quotidien », la journée « Prison sans femme » débute ce jeudi nuit pour finir le vendredi 20 janvier. Les femmes qui seront élargies, seront parquées dans un endroit où elles recevront à manger et à boire.
D’ores et déjà, les directeurs de Maison d’arrêt et de correction ont reçu des messages en provenance de l’Administration pénitentiaire pour leur demander d’établir des permis de sortie à soumettre aux juges d’instruction. Le même journal souligne que « la plupart des juges ont opposé une fin de non recevoir ». Ils pensent « qu’en acceptant cela, ils vont scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ils vont par la même occasion permettre l’immixtion de l’Exécutif dans le fonctionnement de la Justice, alors que c’est un pouvoir indépendant qui n’a pas d’ordre à recevoir de l’Exécutif, hormis le Parquet qui doit répondre du ministère de la Justice ».
La plupart des juges fondent leur refus sur le fait qu’un tel acte est assimilable à une forfaiture, il n’existe pas en droit. « Certains assimilent l’acte de Me Wade à une offrande voire une chose dictée par le mystique. Comment comprendre que les femmes, qui sont dans les prisons de la région de Dakar, puissent toutes être amenées à Sébikotane ; celles de Louge et Saint-Louis à Ngalagne ? »
Pour rappel, un détenu, s’il est condamné, est sous la responsabilité du juge d’application des peines, qui peut autoriser sa sortie. Mais, c’est souvent pour des cas exceptionnels : « Perte d’un parent ou d’un fils ou bien un évènement malheureux survenu dans sa famille ».
La journée Wade de « Prison sans femme » risque de faire long feu, parce que plusieurs juges optent pour le refus de libérer les femmes de prion et mettent les directeurs de Maison d’arrêt et de correction sous leurs responsabilités.
D’ores et déjà, les directeurs de Maison d’arrêt et de correction ont reçu des messages en provenance de l’Administration pénitentiaire pour leur demander d’établir des permis de sortie à soumettre aux juges d’instruction. Le même journal souligne que « la plupart des juges ont opposé une fin de non recevoir ». Ils pensent « qu’en acceptant cela, ils vont scier la branche sur laquelle ils sont assis. Ils vont par la même occasion permettre l’immixtion de l’Exécutif dans le fonctionnement de la Justice, alors que c’est un pouvoir indépendant qui n’a pas d’ordre à recevoir de l’Exécutif, hormis le Parquet qui doit répondre du ministère de la Justice ».
La plupart des juges fondent leur refus sur le fait qu’un tel acte est assimilable à une forfaiture, il n’existe pas en droit. « Certains assimilent l’acte de Me Wade à une offrande voire une chose dictée par le mystique. Comment comprendre que les femmes, qui sont dans les prisons de la région de Dakar, puissent toutes être amenées à Sébikotane ; celles de Louge et Saint-Louis à Ngalagne ? »
Pour rappel, un détenu, s’il est condamné, est sous la responsabilité du juge d’application des peines, qui peut autoriser sa sortie. Mais, c’est souvent pour des cas exceptionnels : « Perte d’un parent ou d’un fils ou bien un évènement malheureux survenu dans sa famille ».
La journée Wade de « Prison sans femme » risque de faire long feu, parce que plusieurs juges optent pour le refus de libérer les femmes de prion et mettent les directeurs de Maison d’arrêt et de correction sous leurs responsabilités.
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