«Maghreb United, rêve ou réalité?», s’interrogent souvent nombre d'internautes sur des forums qui appellent à l’amitié des peuples d’Afrique du Nord. La réponse est venue d’Alger: ce sera encore un rêve pour un temps.
Le 29 mai 2011, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a estimé que l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc n'était «pas à l'ordre du jour», accusant le royaume de Mohammed VI de chercher à impliquer son voisin maghrébin dans le conflit libyen.
«Ces derniers temps on observe [...] une agitation du lobby officiel marocain aux Etats-Unis pour vouloir impliquer l'Algérie dans l'envoi de mercenaires en Libye […] Ce genre de choses ne sont pas des facteurs qui aident à l'ouverture de la frontière», a-t-il déclaré, mettant un terme aux rumeurs persistantes sur une réouverture imminente de la plus longue frontière fermée du monde.
«Seules les frontières qui séparent l’Arménie de la Turquie et de l’Azerbaïdjan sont aussi infranchissables que cette ligne de 1.559 kilomètres entre deux pays, l’Algérie et le Maroc, qui ont beaucoup en commun mais se regardent en chiens de faïence», rapportait un reportage d’El País en 2009.
Cette frontière a été fermée en 1994 à la suite d’un attentat islamiste dans un hôtel de Marrakech, que Rabat avait alors imputé aux services secrets algériens. Depuis, les relations exécrables entre les deux pays, notamment à cause du conflit du Sahara Occidental qui oppose le royaume chérifien aux séparatistes du Polisario (soutenus par l’Algérie) ont empêché sa réouverture. Elle est le symbole et surtout l’enjeu de cette crispation qui dure depuis près de quinze ans, mettant à mal la construction tant espérée d’un Maghreb uni et économiquement prospère.
Alger accusée de soutenir Kadhafi
Des signes d’apaisement avaient pourtant été constatés. En visite à Tlemçen le 16 avril dernier, le président Bouteflika avait déclaré:
«Il n’y a pas de problème entre le Maroc et l’Algérie. Le problème du Sahara Occidental est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère.»Lire la suite sur slateafrique
Le 29 mai 2011, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a estimé que l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc n'était «pas à l'ordre du jour», accusant le royaume de Mohammed VI de chercher à impliquer son voisin maghrébin dans le conflit libyen.
«Ces derniers temps on observe [...] une agitation du lobby officiel marocain aux Etats-Unis pour vouloir impliquer l'Algérie dans l'envoi de mercenaires en Libye […] Ce genre de choses ne sont pas des facteurs qui aident à l'ouverture de la frontière», a-t-il déclaré, mettant un terme aux rumeurs persistantes sur une réouverture imminente de la plus longue frontière fermée du monde.
«Seules les frontières qui séparent l’Arménie de la Turquie et de l’Azerbaïdjan sont aussi infranchissables que cette ligne de 1.559 kilomètres entre deux pays, l’Algérie et le Maroc, qui ont beaucoup en commun mais se regardent en chiens de faïence», rapportait un reportage d’El País en 2009.
Cette frontière a été fermée en 1994 à la suite d’un attentat islamiste dans un hôtel de Marrakech, que Rabat avait alors imputé aux services secrets algériens. Depuis, les relations exécrables entre les deux pays, notamment à cause du conflit du Sahara Occidental qui oppose le royaume chérifien aux séparatistes du Polisario (soutenus par l’Algérie) ont empêché sa réouverture. Elle est le symbole et surtout l’enjeu de cette crispation qui dure depuis près de quinze ans, mettant à mal la construction tant espérée d’un Maghreb uni et économiquement prospère.
Alger accusée de soutenir Kadhafi
Des signes d’apaisement avaient pourtant été constatés. En visite à Tlemçen le 16 avril dernier, le président Bouteflika avait déclaré:
«Il n’y a pas de problème entre le Maroc et l’Algérie. Le problème du Sahara Occidental est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère.»Lire la suite sur slateafrique
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