Le Collectif interministériel des agents de l'Administration sénégalaise dénonce les difficultés liées au transport, à la restauration, à la climatisation défectueuse, aux ruptures de médicaments dans les centres médico-sociaux des sphères.
« Nous sommes en train de vivre un véritable calvaire, car il n’y a pas de transport diversifié, à cause de l’éloignement du site. Il n'y a que le TER pour rallier Diamniadio ou l'autoroute à péage qui coûte excessivement cher. Les bus que l’État a mis à notre disposition sont insuffisants par rapport à la demande des agents », déplore le collectif.
De plus, ajoute -il, « la restauration cause énormément de difficultés dues au retard de paiement des fournisseurs par l’État et cela occasionne souvent des ruptures, des augmentations de tickets de restaurant sans l’avis de personne. Il faut noter que l'État, à travers le Secrétariat général du gouvernement (SGG), accorde une subvention de 1 000 F CFA pour le petit-déjeuner et le déjeuner qui, respectivement, coûtent 1 500 et 2 500 F CFA. "Cela veut dire qu’au bout d’une semaine, les 20 tickets de restauration mis à notre disposition s’épuisent », note le communiqué.
« Les conséquences que cela peut faire, si un agent ne mange pas, l’impact que cela pourrait avoir sur le travail, d'autant plus qu’il n’y a pas d’autre alternative pour acheter de quoi manger parce qu’il n’y a pas d’autres restaurants. La construction des sphères ministérielles à Diamniadio en vitré ne laisse pas la possibilité à l’accès de l’air au niveau des bâtiments et seule la climatisation est nécessaire pour avoir des conditions optimales de travail. Malheureusement, nous sommes souvent confrontés au mauvais fonctionnement de la climatisation et cela cause une chaleur terrible qui impacte le fonctionnement des services. Pire encore, parfois, les bureaux des ministres ont parfois une climatisation défectueuse. L’accès aux soins de santé des travailleurs est aussi une priorité, étant donné que les agents passent la plupart de leur temps à Diamniadio où le centre médico-social est souvent confronté à des ruptures de médicaments. L'absence de pharmacie est aussi à déplorer », ajoute-il.
Selon le collectif, « les travailleurs des sphères ministérielles Ousmane Tanor Dieng et Habib Thiam ne peuvent plus continuer à vivre dans ces conditions terribles et interpellent l’État pour le renforcement des bus, la subvention sur le prix du Ter, la dotation en cartes de péage, l'augmentation des tickets de restauration de 20 à 40 tickets et le paiement des prestations aux fournisseurs des restaurants. Si rien n’est fait, nous allons prendre nos responsabilités et cesser le travail, car dans ces conditions infernales, personne ne peut y vivre. Cette situation est récurrente depuis la délocalisation des ministères à Diamniadio. La politique de l’État, qui consiste à créer des sphères ministérielles pour loger tous les services dans un même bâtiment pour plus d’efficacité dans le travail est salutaire. Malheureusement, les terribles conditions que nous sommes en train de vivre entraînent des conséquences énormes et impactent même sur l’efficacité dans le travail pour atteindre les résultats escomptés ».
« Nous sommes en train de vivre un véritable calvaire, car il n’y a pas de transport diversifié, à cause de l’éloignement du site. Il n'y a que le TER pour rallier Diamniadio ou l'autoroute à péage qui coûte excessivement cher. Les bus que l’État a mis à notre disposition sont insuffisants par rapport à la demande des agents », déplore le collectif.
De plus, ajoute -il, « la restauration cause énormément de difficultés dues au retard de paiement des fournisseurs par l’État et cela occasionne souvent des ruptures, des augmentations de tickets de restaurant sans l’avis de personne. Il faut noter que l'État, à travers le Secrétariat général du gouvernement (SGG), accorde une subvention de 1 000 F CFA pour le petit-déjeuner et le déjeuner qui, respectivement, coûtent 1 500 et 2 500 F CFA. "Cela veut dire qu’au bout d’une semaine, les 20 tickets de restauration mis à notre disposition s’épuisent », note le communiqué.
« Les conséquences que cela peut faire, si un agent ne mange pas, l’impact que cela pourrait avoir sur le travail, d'autant plus qu’il n’y a pas d’autre alternative pour acheter de quoi manger parce qu’il n’y a pas d’autres restaurants. La construction des sphères ministérielles à Diamniadio en vitré ne laisse pas la possibilité à l’accès de l’air au niveau des bâtiments et seule la climatisation est nécessaire pour avoir des conditions optimales de travail. Malheureusement, nous sommes souvent confrontés au mauvais fonctionnement de la climatisation et cela cause une chaleur terrible qui impacte le fonctionnement des services. Pire encore, parfois, les bureaux des ministres ont parfois une climatisation défectueuse. L’accès aux soins de santé des travailleurs est aussi une priorité, étant donné que les agents passent la plupart de leur temps à Diamniadio où le centre médico-social est souvent confronté à des ruptures de médicaments. L'absence de pharmacie est aussi à déplorer », ajoute-il.
Selon le collectif, « les travailleurs des sphères ministérielles Ousmane Tanor Dieng et Habib Thiam ne peuvent plus continuer à vivre dans ces conditions terribles et interpellent l’État pour le renforcement des bus, la subvention sur le prix du Ter, la dotation en cartes de péage, l'augmentation des tickets de restauration de 20 à 40 tickets et le paiement des prestations aux fournisseurs des restaurants. Si rien n’est fait, nous allons prendre nos responsabilités et cesser le travail, car dans ces conditions infernales, personne ne peut y vivre. Cette situation est récurrente depuis la délocalisation des ministères à Diamniadio. La politique de l’État, qui consiste à créer des sphères ministérielles pour loger tous les services dans un même bâtiment pour plus d’efficacité dans le travail est salutaire. Malheureusement, les terribles conditions que nous sommes en train de vivre entraînent des conséquences énormes et impactent même sur l’efficacité dans le travail pour atteindre les résultats escomptés ».
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