Son directeur, M. Alexandre de Juniac a indiqué à la BBC que des dispositions ont été prises pour le contrôle des passagers au départ pour la température pour s'assurer qu'il n'y a pas de personnes malades a bord.
Les autorités françaises organisent également des contrôles à l'arrivée.
" Pour l’instant, les flux des passagers n'ont pas été fortement affectés", souligne M. de Juniac. " Nous n'avons pas souffert d'une basse significative de trafic vers les pays d'Afrique de l'Ouest", renchérit-il.
Il a également indiqué que la stratégie d'Air France vis-vis d'Ebola est d'être vigilant et d'avoir des mesures drastiques.
"S'il y avait des risques ou des soupçons que des contrôlent ne sont pas suffisamment réalisés, la destination serait arrêtée", ajoute le patron d'Air France.
Seul Freetown n'est plus desservie par le transporteur aérien français.
M. de Juniac considère la menace d'Ebola bien inférieure à celle du SARS, maladie qui selon lui est beaucoup plus difficile à contrôler pour un transporteur aérien.
Entre novembre 2002 et juillet 2003, le SARS avait fait 774 décès sur 8 096 cas recensés.
Plusieurs compagnies aériennes, dont Emirates, British Airways et Korean Air, ont déjà suspendu leurs liaisons avec certains pays d'Afrique de l'Ouest affectés par le virus Ebola.
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