Parallèlement, des négociations ont lieu au Caire. Le respect de cette nouvelle trêve est donc essentiel pour la suite des discussions.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul, et notre envoyé spécial à Gaza, Daniel Vallot
C’est à 10 heures, heure locale, que devait entrer en vigueur cette trêve humanitaire d’une durée de cinq heures seulement. Il s’agit d’une initiative de l’émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Robert Serry.
Ces quelques heures de répit doivent permettre théoriquement aux habitants de la bande de Gaza de se ravitailler et d’accéder à l’aide humanitaire. Israël s’est engagé à respecter la trêve tout en précisant que si ce répit est mis à profit par le Hamas pour de nouveaux tirs, l’aviation israélienne réagira immédiatement. Près de 8 000 réservistes supplémentaires ont aussi été mobilisés.
Sur le terrain, les bombardements israéliens à Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis, mais on a noté pendant la nuit une certaine accalmie. Juste avant le début de la trêve, ce jeudi matin, trois Paslestiniens ont toutefois trouvé la mort, tués par un tir israélien.
Par ailleurs, Tsahal affirme avoir ouvert une enquête sur la mort de quatre enfants sur la plage de Gaza. Il s’agit d’une tragique erreur d’identification, a affirmé un porte-parole.
Discussions au Caire
Si cette trêve humanitaire devait tenir, cela pourrait peser favorablement sur les discussions qui se déroulent depuis mercredi 16 juillet au Caire, en Egypte, entre le numéro deux du Hamas, Moussa Abou Marzouk, et les autorités égyptiennes. L’Egypte tente de nouveau de faire office de médiateur entre le Hamas et Israël, dans l’espoir d’aboutir à un cessez-le-feu durable et d’éviter l’échec d’une première tentative de trêve qui avait été acceptée mardi par Israël et rejetée par le Hamas.
Une délégation israélienne s’est aussi rendue au Caire pour négocier un accord de sortie de crise. Elle est dirigée par Yoram Cohen, le chef du Shabak, le service israélien de sécurité intérieure.
Le principal obstacle à un cessez-le-feu plus large sont les conditions posées de part et d’autre : démilitarisation du territoire palestinien côté israélien, levée du blocus de la bande de Gaza et libération de prisonniers palestiniens du côté du Hamas.
En effet, le mouvement palestinien refuse d’accepter une trêve sans avoir de garanties sur ce qui constitue l’essentiel à ses yeux : l’impossibilité pour la bande de Gaza, en dehors même du conflit actuel, de fonctionner normalement en raison du blocus imposé par Israël depuis 2006, ainsi que la fermeture du Terminal de Rafah côté Egyptien.
Sur ces deux points, le Hamas bénéficie du soutien total de la population palestinienne à Gaza. Un cessez-le-feu ne servirait à rien, disent les habitants, tant que ce blocus continuera de nous empêcher de vivre.
Source : Rfi.fr
-
La Turquie encourage le retour au pays des réfugiés syriens après la chute de Bachar el-Assad
-
Urgent / France : Le gouvernement de Michel Barnier tombe après le vote d'une motion de censure à l'Assemblée
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)