Pour ce journaliste de profession et amoureux du cuire rond, « le journalisme est d’abord multiforme. Je suis spécialisé dans la presse écrite, et je ne m’intéresse qu’aux articles qui ont un fond et une forme. Le fond suppose une honnêteté intellectuelle. Car moi je ne crois pas à une objectivité dans la presse. A la place de l’objectivité, il faut mettre l’honnêteté ».
« Les journalistes qui cherchent à faire dire ce que les gens n’ont pas dis, ce n’est pas correcte. Et ça ce n’est pas du journalisme », déplore Pape Diouf.
« Le miroir du foot » de François Tého qui n’existe pas malheureusement qui est un grand journal de référence. C’est un journal des années 60 jusqu’en mi-70. « L’Observateur » a été un grand journal qui a fait ses preuves dans ce métier. Ces journaux ont su allié fond et forme » affirme M. Diouf avant d’ajouter que « la Télévision est un média très dangereux dans la mesure où on veut toujours montrer le côté vérité, alors qu’elle peut biaiser. La force de l’image est cruciale ».
Pour soutenir sa thèse, il n’a pas manqué d’évoquer la manière par laquelle les organes de presse ont traité son départ de l’Olympique de Marseille (OM). « La manière dont j’ai quitté l’OM n’a jamais été racontée fidèlement. Je ne vais pas m’appesantir ici sur ça. Il faut savoir, Robert L. (propriétaire du club) m’avait sollicité pour venir au club mais je n’ai jamais aimé venir au club. Je suis resté 5 ans à L’OM contrairement aux autres patrons de Marseille qui ne faisaient que 2 ans. Robert était sur son lit de mourant quand je partais ».
« Mon départ n’a pas été un départ comme certains voulaient le dire. Quand les organes de presse qui ne m’aimaient pas, en ont fait leur terrain de prédilection. C’est moi qui ai voulu partir, mais dans la presse française, certains, diffusaient que Pape Diouf viré », affirme avec un souri narquois.
Depuis son retour au pays natal, il a surtout remarqué une abondance de journaux. « Je pense qu’il y a une abondance de titre au Sénégal. Il y a une presse relativement de qualité. Et dans la comparaison, la tendance tourne toujours en faveur du Sénégal. En tant qu’observateur engagé, il y a le besoin de regroupement pour donner encore beaucoup plus de force à cette presse. Faudrait pas que ce constat que je viens de faire soit un argument pour glisser dans la négligence. J’entends parfois des gens qui racontent que « tout le monde est journaliste », ce n’est pas normal.
Et quand on sollicite Pape Diouf dans le domaine du football et de la presse, ses deux terrains de prédilection. Il répond court : « J’ai plutôt envie de lire les documents que j’ai accumulés et que je n’ai jamais eu la chance de les lire. Je veux me consacrer un peu de temps sous mes oreillers. Donc me lancer dans une aventure, serait aujourd’hui mentir ».
En ce qui le concerne, il ne se prend pas pour une personne de référence. « Pape Diouf, je me dis n’est pas une référence. Parce qu’il y a des gens, noirs en France qui travaillent plus que moi, mais qui ne sont jamais présentés. Je crois que cela est dû au football qui est un amplificateur. Ce qui fait de moi, le monsieur qui est plus à la Télé. Et c’est qui m’a fait avoir une audience avec le président Ali Bongo. Il faut le dire, je ne l’avais pas souhaité. Accepter d’être une référence ou un exemple, c’est également tomber toujours dans cette sollicitation ».
« Les journalistes qui cherchent à faire dire ce que les gens n’ont pas dis, ce n’est pas correcte. Et ça ce n’est pas du journalisme », déplore Pape Diouf.
« Le miroir du foot » de François Tého qui n’existe pas malheureusement qui est un grand journal de référence. C’est un journal des années 60 jusqu’en mi-70. « L’Observateur » a été un grand journal qui a fait ses preuves dans ce métier. Ces journaux ont su allié fond et forme » affirme M. Diouf avant d’ajouter que « la Télévision est un média très dangereux dans la mesure où on veut toujours montrer le côté vérité, alors qu’elle peut biaiser. La force de l’image est cruciale ».
Pour soutenir sa thèse, il n’a pas manqué d’évoquer la manière par laquelle les organes de presse ont traité son départ de l’Olympique de Marseille (OM). « La manière dont j’ai quitté l’OM n’a jamais été racontée fidèlement. Je ne vais pas m’appesantir ici sur ça. Il faut savoir, Robert L. (propriétaire du club) m’avait sollicité pour venir au club mais je n’ai jamais aimé venir au club. Je suis resté 5 ans à L’OM contrairement aux autres patrons de Marseille qui ne faisaient que 2 ans. Robert était sur son lit de mourant quand je partais ».
« Mon départ n’a pas été un départ comme certains voulaient le dire. Quand les organes de presse qui ne m’aimaient pas, en ont fait leur terrain de prédilection. C’est moi qui ai voulu partir, mais dans la presse française, certains, diffusaient que Pape Diouf viré », affirme avec un souri narquois.
Depuis son retour au pays natal, il a surtout remarqué une abondance de journaux. « Je pense qu’il y a une abondance de titre au Sénégal. Il y a une presse relativement de qualité. Et dans la comparaison, la tendance tourne toujours en faveur du Sénégal. En tant qu’observateur engagé, il y a le besoin de regroupement pour donner encore beaucoup plus de force à cette presse. Faudrait pas que ce constat que je viens de faire soit un argument pour glisser dans la négligence. J’entends parfois des gens qui racontent que « tout le monde est journaliste », ce n’est pas normal.
Et quand on sollicite Pape Diouf dans le domaine du football et de la presse, ses deux terrains de prédilection. Il répond court : « J’ai plutôt envie de lire les documents que j’ai accumulés et que je n’ai jamais eu la chance de les lire. Je veux me consacrer un peu de temps sous mes oreillers. Donc me lancer dans une aventure, serait aujourd’hui mentir ».
En ce qui le concerne, il ne se prend pas pour une personne de référence. « Pape Diouf, je me dis n’est pas une référence. Parce qu’il y a des gens, noirs en France qui travaillent plus que moi, mais qui ne sont jamais présentés. Je crois que cela est dû au football qui est un amplificateur. Ce qui fait de moi, le monsieur qui est plus à la Télé. Et c’est qui m’a fait avoir une audience avec le président Ali Bongo. Il faut le dire, je ne l’avais pas souhaité. Accepter d’être une référence ou un exemple, c’est également tomber toujours dans cette sollicitation ».
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