Ce, en prélude du XVe Sommet de la Francophonie. Mary Teuw Niane de plaider pour une "discrimination positive" en faveur des enseignantes-chercheuses et étudiantes, pour «les aider à faire avancer leur carrière académique».
Selon le ministre, «seul un potentiel scientifique national renforcé » pourrait permettre «d'atteindre l'émergence économique et d'améliorer le bien-être de la population». Réagissant, ministre conseillère, chargée de la Francophonie à la Présidence de la République, Penda Mbow dans sa réaction, d’expliquer, pour sa part que: «Ce qui se passe en France aujourd’hui, c’est le fruit de plusieurs siècles de transformation sociale, de lutte féministe, d’éducation des femmes, de modernisation de la société française ». Mais, «avec toutes ces dévolutions de très longue durée, il n’y a véritablement pas de changement comme on le souhaite. On n’est pas arrivé à cette parité mécanique tant souhaité », dit-elle. Pour elle, «si les femmes universitaires ne prennent pas en compte la nécessité de révolutionner leur propre société et arriver par rapport à ce que leur donne, la connaissance, la production du savoir à intervenir pour subvertir les rapports de forces de nos société, elles auront beau travailler, mais elles resteront des voix inaudibles, à l’intérieur de l’université ».
Représentante de la Directrice de l’UNESCO, Maréme Touré est d’accord sur le fait que la question ne concerne pas que les femmes et les hommes uniquement. « C’est une question de société. L’université est une université dans un environnement donné », sert cette dernière qui illustrant les propos de Penda Mbow, évoque des «notes sexuellement transmissibles ». « Nous venons de finaliser trois études…basées sur le genre avec la collaboration de ONU FEMME, au Sénégal et en Guinée Bissau. Nous voulons regarder particulièrement les violences à l’intérieur de l’université qui sont une pratique… ». Et, précise Marème Touré, « deux choses ont frappé : la résistance même des hommes de l’université à aborder cette question… Ni pour l’enfant ni pour la femme, l’université est un lieu de production ».
A cette rencontre ont pris part plusieurs autorités. Entre autres : M. Ibrahima Thioub, Recteur de l’Université cheikh Anta Diop, M. Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie, M. Mary Teuw Niane, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la République du Sénégal.
Selon le ministre, «seul un potentiel scientifique national renforcé » pourrait permettre «d'atteindre l'émergence économique et d'améliorer le bien-être de la population». Réagissant, ministre conseillère, chargée de la Francophonie à la Présidence de la République, Penda Mbow dans sa réaction, d’expliquer, pour sa part que: «Ce qui se passe en France aujourd’hui, c’est le fruit de plusieurs siècles de transformation sociale, de lutte féministe, d’éducation des femmes, de modernisation de la société française ». Mais, «avec toutes ces dévolutions de très longue durée, il n’y a véritablement pas de changement comme on le souhaite. On n’est pas arrivé à cette parité mécanique tant souhaité », dit-elle. Pour elle, «si les femmes universitaires ne prennent pas en compte la nécessité de révolutionner leur propre société et arriver par rapport à ce que leur donne, la connaissance, la production du savoir à intervenir pour subvertir les rapports de forces de nos société, elles auront beau travailler, mais elles resteront des voix inaudibles, à l’intérieur de l’université ».
Représentante de la Directrice de l’UNESCO, Maréme Touré est d’accord sur le fait que la question ne concerne pas que les femmes et les hommes uniquement. « C’est une question de société. L’université est une université dans un environnement donné », sert cette dernière qui illustrant les propos de Penda Mbow, évoque des «notes sexuellement transmissibles ». « Nous venons de finaliser trois études…basées sur le genre avec la collaboration de ONU FEMME, au Sénégal et en Guinée Bissau. Nous voulons regarder particulièrement les violences à l’intérieur de l’université qui sont une pratique… ». Et, précise Marème Touré, « deux choses ont frappé : la résistance même des hommes de l’université à aborder cette question… Ni pour l’enfant ni pour la femme, l’université est un lieu de production ».
A cette rencontre ont pris part plusieurs autorités. Entre autres : M. Ibrahima Thioub, Recteur de l’Université cheikh Anta Diop, M. Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie, M. Mary Teuw Niane, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la République du Sénégal.
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