Depuis le sommet de l’Elysée en décembre 2013 à Paris, on savait que, par méfiance à l’égard de l’Afrique du Sud notamment, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, comme le Nigeria, n’étaient pas du tout enthousiastes à l’idée d’une force africaine à l’échelle continentale et lui préféraient un dispositif régional. C’est-à-dire une force dans chacune des cinq régions du continent.
« Force est-africaine »
Depuis ce mardi, on sait que plusieurs pays d’Afrique de l’Est partagent ce point de vue. De bonne source, demain jeudi, juste après l’ouverture du 23e sommet à Malabo, les chefs d’Etat et de délégations des 11 pays de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (CAE) se réuniront dans le cadre d’un mini-sommet pour bâtir d’ici la fin de l’année ce qu’ils appellent « une force est-africaine en attente ».
Deux jours pour trancher
Cela dit, la présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-Africaine Nkosazama Dlamini-Zuma, n’abandonne pas son projet de force continentale fondée sur une douzaine de pays contributeur de troupes, dont l’Egypte et l’Afrique du Sud. Ce mercredi soir à Malabo, elle tiendra une réunion sur ce sujet. Puis les chefs d’Etat africain ont deux jours pour trancher.
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU