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Crash Air Algérie: pas de piste privilégiée

Le 24 juillet dernier, un avion d'Air Algérie s'écrasait dans le nord du Mali, faisant 116 morts. Près de deux mois plus tard, le Bureau français d'enquêtes et d'analyses a présenté un premier rapport à Bamako, ce samedi. Pour l'instant, il n'y a «toujours pas de piste privilégiée» a indiqué Bernard Boudaille, l'un des responsables du BEA.



Présentation du rapport d'étape à Bamako, samedi 20 septembre 2014.
Présentation du rapport d'étape à Bamako, samedi 20 septembre 2014.

Près de deux mois après le crash du vol affrété par la compagnie Air Algérie, pour les enquêteurs, il y a une seule certitude : l’avion n’a pas explosé en plein vol. Au sol, quand l’appareil est tombé comme une pierre, le cratère d’impact était d’un mètre de profondeur.

Quid de la thèse du mauvais temps ? Les enquêteurs expliquent que certes le ciel n’était pas radieux, mais le temps n’était pas si mauvais. La piste d’un attentat ? Pour le moment, on ne peut ni infirmer, ni confirmer cette thèse, ajoutent les mêmes enquêteurs. Mais ce 24 juillet à 1h45 du matin, pourquoi l’auto-manette et le pilotage automatique se sont-ils subitement déconnectés, entraînant la chute de l’appareil ?

Deux hypothèses : soit c’est un acte humain (donc peut-être les pilotes), soit par automatisme. Aucune piste n’est privilégiée pour le moment. Il faut selon les enquêteurs au moins six mois encore, voir un an d’enquête, pour espérer connaître la vérité.

En attendant, une partie des familles des victimes africaines du crash qui assistaient à la présentation du rapport d'étape s’impatientent. « Ce qu’on attendait véritablement, ce sont les causes qui ont conduit à ce crash. Or, après deux mois, on nous tient pratiquement le même discours. Nous demandons un peu d’efforts aux enquêteurs pour une meilleure diligence de ce dossier », lâche ainsi Mamadou Diallo, le frère du seul Malien qui a péri dans l'accident. Sans les corps des victimes, elles n’arrivent toujours pas à faire leur deuil, explique par ailleurs Me Mamadou Savadogo du Burkina Faso qui défend leurs intérêts.

 

Rfi.fr

Dimanche 21 Septembre 2014 - 09:37


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