Les prix des céréales sont toujours anormalement élevés sur la plupart des marchés, en particulier au Burkina Faso et au Mali où ils se situent entre 50-100% au-dessus de la moyenne quinquennale pour le mil et le sorgho. Au Niger et au Tchad, les hausses de prix sont moins prononcées. Au Sénégal et en Mauritanie, l’effet tampon des importations de riz et de blé a pu atténuer la hausse des prix. Les termes de l’échange (bétail/céréales et produits de rente/céréales) se dégradent en raison des prix élevés des céréales, sauf au Sénégal.
Selon le cadre d’analyse de la vulnérabilité basée sur le croisement de douze (12) groupes d’indicateurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la situation courante (établie en juin 2012) est en i) phase extrême dans le Kanem, le Barh el Gazal, Batha (Tchad), dans la région de Gao (Mali) et la Moughataa de Bassikounou (Mauritanie) ; ii) en phase critique à extrême dans les régions de Tombouctou et de Kidal (Mali) et iii) en phase critique dans la majorité de la zone agro-pastorale de la Mauritanie, du Mali, du Burkina, du Niger et du Tchad). Ailleurs, la situation est caractérisée par une insécurité alimentaire modérée et on note également quelques zones où la situation alimentaire est bonne. La situation alimentaire projetée pour septembre 2012 prend en compte une amélioration des conditions en zone pastorale et une apparition des premières récoltes en zones soudaniennes. Des situations d’insécurité alimentaire extrêmes » persisteront dans les Moughataa de Mbout, de Monguel, de Kankossa et de Bassikounou en Mauritanie. La situation alimentaire dans le cercle de Youvarou au Mali sera critique à extrême. Dans le sahel tchadien, les régions de Kayes et de Mopti au Mali, le reste du sud-est de la Mauritanie, une partie du nord du Burkina Faso et une grande partie de la zone agro-pastorale du Niger, la situation restera critique. Le nord du Mali n’a pas été classifié en raison de l’incertitude sur l’évolution de la situation générale.
En réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, des efforts ont été faits par les Etats et les partenaires notamment l’USAID et l’Union européenne pour soutenir les populations vulnérables au Sahel. Cependant, à ce jour, selon la réunion de Haut niveau des Ministres de l’Agriculture, des Finances et du Commerce des pays membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS, tenue à Lomé/Togo, le 5 juin 2012, il y a un besoin de 400 milliards FCFA pour financer les volets alimentaire, nutritionnel et agricole des plans de réponse des Etats pour les troisième et quatrième trimestres 2012. Concernant la mise en place des intrants (semences, engrais) dans les pays, on constate un retard et une insuffisance des financements.
Les prévisions saisonnières climatiques et hydrologiques établies en mai 2012 sont incertaines. Elles mentionnent une pluviométrie normale à légèrement excédentaire au Tchad à l’Est du Niger et au Burkina Faso de même que dans les parties septentrionales du Nigeria, du Benin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Par contre dans le Sahel Ouest, (Ouest du Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée) une tendance normale à déficitaire est attendue, Sur le plan hydrologique, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Oueme et normaux à déficitaire sur le Fleuve Niger pour la partie supérieure. La situation acridienne est actuellement marquée par la présence d’essaims de criquet pèlerin au sud-ouest de la Libye, de groupes d’individus adultes au sud-est de l’Algérie et à Arlit au Niger. La situation est préoccupante et mérite une attention particulière.
A l’issue de ses travaux, la réunion recommande à l’endroit des Pays et leurs Partenaires de maintenir les efforts de réponse face à la crise, en particulier pour la nutrition, l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence, tout en évitant de perturber davantage le fonctionnement des marchés, d'accélérer la mise en place des intrants agricoles et zootechniques, de enforcer le suivi de la sécurité alimentaire dans la région et la veille avec l’incertitude de la campagne agricole 2012-2013, mais aussi de renforcer la surveillance acridienne et entreprendre des opérations de lutte.
Selon le cadre d’analyse de la vulnérabilité basée sur le croisement de douze (12) groupes d’indicateurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la situation courante (établie en juin 2012) est en i) phase extrême dans le Kanem, le Barh el Gazal, Batha (Tchad), dans la région de Gao (Mali) et la Moughataa de Bassikounou (Mauritanie) ; ii) en phase critique à extrême dans les régions de Tombouctou et de Kidal (Mali) et iii) en phase critique dans la majorité de la zone agro-pastorale de la Mauritanie, du Mali, du Burkina, du Niger et du Tchad). Ailleurs, la situation est caractérisée par une insécurité alimentaire modérée et on note également quelques zones où la situation alimentaire est bonne. La situation alimentaire projetée pour septembre 2012 prend en compte une amélioration des conditions en zone pastorale et une apparition des premières récoltes en zones soudaniennes. Des situations d’insécurité alimentaire extrêmes » persisteront dans les Moughataa de Mbout, de Monguel, de Kankossa et de Bassikounou en Mauritanie. La situation alimentaire dans le cercle de Youvarou au Mali sera critique à extrême. Dans le sahel tchadien, les régions de Kayes et de Mopti au Mali, le reste du sud-est de la Mauritanie, une partie du nord du Burkina Faso et une grande partie de la zone agro-pastorale du Niger, la situation restera critique. Le nord du Mali n’a pas été classifié en raison de l’incertitude sur l’évolution de la situation générale.
En réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, des efforts ont été faits par les Etats et les partenaires notamment l’USAID et l’Union européenne pour soutenir les populations vulnérables au Sahel. Cependant, à ce jour, selon la réunion de Haut niveau des Ministres de l’Agriculture, des Finances et du Commerce des pays membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS, tenue à Lomé/Togo, le 5 juin 2012, il y a un besoin de 400 milliards FCFA pour financer les volets alimentaire, nutritionnel et agricole des plans de réponse des Etats pour les troisième et quatrième trimestres 2012. Concernant la mise en place des intrants (semences, engrais) dans les pays, on constate un retard et une insuffisance des financements.
Les prévisions saisonnières climatiques et hydrologiques établies en mai 2012 sont incertaines. Elles mentionnent une pluviométrie normale à légèrement excédentaire au Tchad à l’Est du Niger et au Burkina Faso de même que dans les parties septentrionales du Nigeria, du Benin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Par contre dans le Sahel Ouest, (Ouest du Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée) une tendance normale à déficitaire est attendue, Sur le plan hydrologique, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Oueme et normaux à déficitaire sur le Fleuve Niger pour la partie supérieure. La situation acridienne est actuellement marquée par la présence d’essaims de criquet pèlerin au sud-ouest de la Libye, de groupes d’individus adultes au sud-est de l’Algérie et à Arlit au Niger. La situation est préoccupante et mérite une attention particulière.
A l’issue de ses travaux, la réunion recommande à l’endroit des Pays et leurs Partenaires de maintenir les efforts de réponse face à la crise, en particulier pour la nutrition, l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence, tout en évitant de perturber davantage le fonctionnement des marchés, d'accélérer la mise en place des intrants agricoles et zootechniques, de enforcer le suivi de la sécurité alimentaire dans la région et la veille avec l’incertitude de la campagne agricole 2012-2013, mais aussi de renforcer la surveillance acridienne et entreprendre des opérations de lutte.
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