C’est un problème qui risque de faire beaucoup de bruit. si la loi interdisant les sachets en plastique est appliquée comme veut le faire le ministre de l’environnement et du développement durable, M. Abdou Karim Sall, beaucoup d’usines qui s’activent dans la commercialisation de l’eau conditionnée dans des sachets vont fermer, et les vendeurs n’auront plus d’occupation. une décision qui va participer à augmenter le chômage et mettre en péril ces entreprises. D’où l’inquiétude des acteurs de cette profession. C’est le cas de la structure à l’enseigne « Rokam Ndiyam » sise à la Sicap Mbao.
Son gérant, M. El Hadji Téwette, confie que c’est une mesure prise à la hâte. « Notre inquiétude, c’est le délai qu’on nous a donné. C’est court et c’est impossible pour nous d’arrêter dans deux mois parce qu’on emploie plus de 22 personnes et chacune nourrit une famille », explique M. El Hadji Téwette, selon qui cette mesure va contribuer à augmenter le nombre de chômeurs. et un coup d’arrêt de ces entreprises va forcément induire de pertes considérables car certains d’entre eux ont investi des millions de francs. « On nous dit d’arrêter, c’est grave puisqu’au minimum, on devait nous donner trois ans pour qu’on puisse se préparer à cette échéance. A dé- faut, on devait nous accorder jusqu’à la fin de cette année. On a investi plus de 40 à 50 millions et ils veulent qu’on arrête comme ça alors qu’on est en règle », se désole M. Téwette.
A en croire le gérant de la structure Rokam Ndiyam de la Sicap Mbao, l’Etat devait les consulter avant de prendre une décision pareille. « L’Etat doit revoir cette décision parce que c’est impossible pour nous d’arrêter du jour au lendemain. Il nous faut un délai de deux ans pour pouvoir nous préparer au moins », préconise M. Téwette aux autorités. L’Etat ne doit pas prendre des décisions à la hâte selon ce gérant, les micro-entreprises comme la sienne seraient estimées à des milliers dans le pays. Et les mettre à l’arrêt, serait un grand coût financier que certaines ne pourront pas supporter. « Nous savons que nous sommes dans un Etat de droit, mais le problème qui se pose c’est que cette loi n’a pas été bien étudiée. Avant d’appliquer une loi, il faut d’abord consulter ceux qui sont dans le secteur », confie M. Téwette. poursuivant, il donne l’exemple des pays développés.
« En Europe, la loi sur la plastique, c’est en 2040 qu’elle entrera en vigueur. Ceci pour permettre à ceux qui sont dans ce secteur de pouvoir se préparer. Et plutôt que d’explorer cette voie, on vient nous imposer d’arrêter notre production dans 90 jours. C’est impossible ! » estime M. Téwette. Certes, reconnait-il, les structures qui conditionnent l’eau peuvent utiliser des bouteilles en verre, mais le délai donné par l’Etat pour qu’ils puissent faire la reconversion nécessaire leur parait court. « Nous sommes un millier à nous déployer dans le secteur et chacun d’entre nous emploie 5 à 6 personnes. Imaginez ce que cela va entrainer comme pertes financières en plus de toutes ces personnes qui s’activent dans le secteur et qui risquent de se retrouver en chômage », explique M. Téwette.
Selon lui, leurs micro-entreprises ont contribué à l’élimination de certaines maladies rien qu’avec les règles d’hygiène qu’ils appliquent dans le conditionnement de leur eau en sachets. Pour Cheikh Sidibé, acteur agroalimentaire, le ministre de l’Environnement s’est trompé car la loi de 2015 ne visait pas à interdire les sachets d’eau. « Le ministre a dit que les sachets d’eau font partie de la loi 2015. Je dis non, parce que cela concernait les 30 microns. On n’avait ciblé aucun produit et c’est sur la loi de 2020 qu’ils ont ajouté les sachets d’eau. Donc pour nous, c’est très difficile car on a investi des millions », soutient Cheikh Sidibé qui se désole également de certains propos du département de l’environnement. « Dire qu’on avait cinq ans pour nous convertir, n’est pas la bonne information. Ce que je peux dire, c’est qu’on avait juste trois mois et c’est un délai très court », fait savoir Cheikh Sidibé tout en se désolant du fait que l’Etat puisse prendre une décision de cette envergure sans pour autant discuter avec les acteurs concernés.
Le Témoin
Son gérant, M. El Hadji Téwette, confie que c’est une mesure prise à la hâte. « Notre inquiétude, c’est le délai qu’on nous a donné. C’est court et c’est impossible pour nous d’arrêter dans deux mois parce qu’on emploie plus de 22 personnes et chacune nourrit une famille », explique M. El Hadji Téwette, selon qui cette mesure va contribuer à augmenter le nombre de chômeurs. et un coup d’arrêt de ces entreprises va forcément induire de pertes considérables car certains d’entre eux ont investi des millions de francs. « On nous dit d’arrêter, c’est grave puisqu’au minimum, on devait nous donner trois ans pour qu’on puisse se préparer à cette échéance. A dé- faut, on devait nous accorder jusqu’à la fin de cette année. On a investi plus de 40 à 50 millions et ils veulent qu’on arrête comme ça alors qu’on est en règle », se désole M. Téwette.
A en croire le gérant de la structure Rokam Ndiyam de la Sicap Mbao, l’Etat devait les consulter avant de prendre une décision pareille. « L’Etat doit revoir cette décision parce que c’est impossible pour nous d’arrêter du jour au lendemain. Il nous faut un délai de deux ans pour pouvoir nous préparer au moins », préconise M. Téwette aux autorités. L’Etat ne doit pas prendre des décisions à la hâte selon ce gérant, les micro-entreprises comme la sienne seraient estimées à des milliers dans le pays. Et les mettre à l’arrêt, serait un grand coût financier que certaines ne pourront pas supporter. « Nous savons que nous sommes dans un Etat de droit, mais le problème qui se pose c’est que cette loi n’a pas été bien étudiée. Avant d’appliquer une loi, il faut d’abord consulter ceux qui sont dans le secteur », confie M. Téwette. poursuivant, il donne l’exemple des pays développés.
« En Europe, la loi sur la plastique, c’est en 2040 qu’elle entrera en vigueur. Ceci pour permettre à ceux qui sont dans ce secteur de pouvoir se préparer. Et plutôt que d’explorer cette voie, on vient nous imposer d’arrêter notre production dans 90 jours. C’est impossible ! » estime M. Téwette. Certes, reconnait-il, les structures qui conditionnent l’eau peuvent utiliser des bouteilles en verre, mais le délai donné par l’Etat pour qu’ils puissent faire la reconversion nécessaire leur parait court. « Nous sommes un millier à nous déployer dans le secteur et chacun d’entre nous emploie 5 à 6 personnes. Imaginez ce que cela va entrainer comme pertes financières en plus de toutes ces personnes qui s’activent dans le secteur et qui risquent de se retrouver en chômage », explique M. Téwette.
Selon lui, leurs micro-entreprises ont contribué à l’élimination de certaines maladies rien qu’avec les règles d’hygiène qu’ils appliquent dans le conditionnement de leur eau en sachets. Pour Cheikh Sidibé, acteur agroalimentaire, le ministre de l’Environnement s’est trompé car la loi de 2015 ne visait pas à interdire les sachets d’eau. « Le ministre a dit que les sachets d’eau font partie de la loi 2015. Je dis non, parce que cela concernait les 30 microns. On n’avait ciblé aucun produit et c’est sur la loi de 2020 qu’ils ont ajouté les sachets d’eau. Donc pour nous, c’est très difficile car on a investi des millions », soutient Cheikh Sidibé qui se désole également de certains propos du département de l’environnement. « Dire qu’on avait cinq ans pour nous convertir, n’est pas la bonne information. Ce que je peux dire, c’est qu’on avait juste trois mois et c’est un délai très court », fait savoir Cheikh Sidibé tout en se désolant du fait que l’Etat puisse prendre une décision de cette envergure sans pour autant discuter avec les acteurs concernés.
Le Témoin
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