Le dépouillement a commencé. À Bamako, il n’y a pas eu vraiment foule devant les bureaux de vote. À la mi-journée par exemple, on comptait dans certains centres un électeur tous les quarts d’heure. Et la situation ne s’est pas améliorée en fin de journée. À quelques heures de la fin du scrutin, certains candidats tentaient de mobiliser les électeurs en affrétant gratuitement des minibus pour les inciter à aller voter.
Ceux qui se sont déplacés, en tout cas, jugeaient que leur participation est capitale pour permettre au pays, après deux années de crise politique, économique et sécuritaire, de se relancer. « C’est notre devoir le plus absolu de citoyen de venir voter pour pouvoir aller de l’avant », affirmait ainsi un homme. « Un pays sans Assemblée nationale n’est pas un pays,considèrait un autre. L’Assemblée nationale est là pour contrôler les activités de l’État. »
De rares incidents ont été à déplorer, comme une tentative d’usurpation d’identité à Bamako. Le faussaire a été interpellé. Le vote a été calme également à l’intérieur du pays. Le dispositif de sécurité était par endroits impressionnant, avec des patrouilles de la Minusma et de l’armée malienne.
Après le plébiscite obtenu par Ibrahim Boubacar Keïta lors de la présidentielle, ces législatives permettront de redessiner le paysage politique malien, en confortant le parti présidentiel, ou en rééquilibrant les forces. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours.
Source : Rfi.fr
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