En Côte d’Ivoire, c’est jour de fête nationale ce mercredi 7 août. Le pays célèbre le 59e anniversaire de son indépendance. Les festivités et le défilé militaire ont lieu ce matin dans la commune de Treichville à Abidjan. Hier, le président Alassane Ouattara a pris la parole pour s’adresser aux citoyens. Mais contrairement à l’année précédente, ce n’était pas une allocution, mais un long entretien avec un journaliste. Le chef de l’État a pu s’exprimer sur tous les sujets qui animent le pays, et notamment sur la situation politique en Côte d’Ivoire, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle.
Devant le journaliste Brou Aka Pascal, le président Alassane Ouattara s’affiche aux côtés des drapeaux ivoirien et de la Cédéao. L’entretien commence comme un bilan de huit ans de gouvernance : le développement économique sans précédent, la croissance à plus de 7%, les infrastructures ou encore l’accès à l’eau et l’électricité dans les petites communes et les villages.
Puis le ton monte d’un léger cran lorsqu’arrive le sujet de la Commission électorale indépendante, récemment réformée, et contestée par l’opposition, qui vient de voir sa demande de saisine du Conseil constitutionnel rejetée : « Nous sommes en démocratie, l'Assemblée nationale a voté, le Sénat a voté, il n'y a plus de discussions », tranche le président dans un brouhaha.
Se pose ensuite la question de la rencontre à Bruxelles, il y a une dizaine de jours, entre les deux autres barons de la politique ivoirienne, les ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo :
« Moi je me suis réconcilié avec le président Bédié. Avec Laurent Gbagbo, je n'ai jamais eu de problème en réalité. Mais si maintenant, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié - je sais ce qu'ils pensent l'un de l'autre - se réconcilient, c'est une très bonne chose. »
Le président Alassane Ouattara a rappelé qu’il déciderait seulement l’an prochain s’il se présente pour un troisième mandat. Précisant que son âme et sa conscience lui imposent de privilégier le choix de la stabilité et de la sécurité de ses citoyens.
Devant le journaliste Brou Aka Pascal, le président Alassane Ouattara s’affiche aux côtés des drapeaux ivoirien et de la Cédéao. L’entretien commence comme un bilan de huit ans de gouvernance : le développement économique sans précédent, la croissance à plus de 7%, les infrastructures ou encore l’accès à l’eau et l’électricité dans les petites communes et les villages.
Puis le ton monte d’un léger cran lorsqu’arrive le sujet de la Commission électorale indépendante, récemment réformée, et contestée par l’opposition, qui vient de voir sa demande de saisine du Conseil constitutionnel rejetée : « Nous sommes en démocratie, l'Assemblée nationale a voté, le Sénat a voté, il n'y a plus de discussions », tranche le président dans un brouhaha.
Se pose ensuite la question de la rencontre à Bruxelles, il y a une dizaine de jours, entre les deux autres barons de la politique ivoirienne, les ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo :
« Moi je me suis réconcilié avec le président Bédié. Avec Laurent Gbagbo, je n'ai jamais eu de problème en réalité. Mais si maintenant, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié - je sais ce qu'ils pensent l'un de l'autre - se réconcilient, c'est une très bonne chose. »
Le président Alassane Ouattara a rappelé qu’il déciderait seulement l’an prochain s’il se présente pour un troisième mandat. Précisant que son âme et sa conscience lui imposent de privilégier le choix de la stabilité et de la sécurité de ses citoyens.
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