Les députés européens ont rejeté en bloc la résolution gabonaise. Côté ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), on compte 36 voix contre et 6 voix pour le texte européen.
C’est une victoire, selon les représentants gabonais. « Les positions de l’Union européenne étaient sévères mais elles n’ont pas eu le soutien des pays ACP », déclare Fernand Joumas, un sénateur gabonais.
Pour les parlementaires européens, qui espéraient faire passer un texte fort remettant en question le résultats des élections, c’est une grosse déception. Les tensions se sont cristallisées autour de la neutralité de la mission d’observation des élections de l’Union européenne, remise en cause durant les débats.
« Les déclarations des observateurs se situent au-delà de leur mission », peut-on lire dans le texte gabonais. Un texte qui se concentre sur la tenue d’un dialogue entre la majorité et l’opposition. Tandis que celui de l’Union européenne revient largement sur des lacunes du processus électoral.
Impossible donc de trouver un terrain d’entente. Mais la question gabonaise pourrait faire l’objet d’une nouvelle résolution présentée lors de la prochaine assemblée plénière du Parlement européen en janvier. C’est en tout cas ce qu’affirme Jo Leinen, un député qui a participé aux négociations.
C’est une victoire, selon les représentants gabonais. « Les positions de l’Union européenne étaient sévères mais elles n’ont pas eu le soutien des pays ACP », déclare Fernand Joumas, un sénateur gabonais.
Pour les parlementaires européens, qui espéraient faire passer un texte fort remettant en question le résultats des élections, c’est une grosse déception. Les tensions se sont cristallisées autour de la neutralité de la mission d’observation des élections de l’Union européenne, remise en cause durant les débats.
« Les déclarations des observateurs se situent au-delà de leur mission », peut-on lire dans le texte gabonais. Un texte qui se concentre sur la tenue d’un dialogue entre la majorité et l’opposition. Tandis que celui de l’Union européenne revient largement sur des lacunes du processus électoral.
Impossible donc de trouver un terrain d’entente. Mais la question gabonaise pourrait faire l’objet d’une nouvelle résolution présentée lors de la prochaine assemblée plénière du Parlement européen en janvier. C’est en tout cas ce qu’affirme Jo Leinen, un député qui a participé aux négociations.
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