L'affaire remonte au début des années 2000. Le groupe audiovisuel Mediaset, propriété de Berlusconi, est accusé de surfacturer les droits de diffusion de certains films à l'étranger, afin de réduire sa facture, auprès du fisc italien. À l'issue de plusieurs années d'enquête, et d'une procédure judiciaire interminable, la cour d'appel de Milan a donc confirmé, le 8 mai, la condamnation du Cavaliere à une année de prison ferme.
Pour autant, l'ancien chef de gouvernement va bénéficier d'un sursis de quelques mois, qui devrait lui permettre au final d'éviter l'incarcération. Ses avocats ont, en effet, la possibilité de déposer un recours devant la Cour de cassation, et surtout, les faits qui sont reprochés à Silvio Berlusconi pourraient être frappés de prescription dès la fin de l'année en cours.
Enfin, l'ancien président du Conseil, 76 ans, devrait être dispensé de toute peine de prison, en raison de son âge. Le Cavaliere devrait donc échapper à l'infamie d'une incarcération, mais il reste l'impact politique. Et le jugement de la cour d'appel de Milan risque de compliquer un peu plus la tâche du nouveau chef du gouvernement italien.
Enrico Letta a en effet besoin, pour gouverner, du soutien du parti de Silvio Berlusconi.
Source : Rfi.fr
-
Affaire Stormy Daniels: le juge reporte indéfiniment le prononcé de la peine de Donald Trump
-
Liban: 226 agents de santé ont été tués depuis le 7-Octobre
-
Japon: le gouvernement approuve un plan de relance économique de 136 milliards d'euros
-
Climat: la présidence de la COP29 propose 250 milliards de dollars pour la contribution des pays développés
-
L'Ukraine a utilisé des missiles britanniques longue portée Storm Shadow en Russie, selon des médias