En 2012, il n’y aura pas de Ndiguël venant des chefs religieux. Le Professeur d’histoire des universités, à l’Université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf qui était l’invité du Grand Jury de ce dimanche 24 juillet en est convaincu. Rappelant que «lors des deux dernières élections présidentielles (2000 et 2007), il n’y a pas eu de Ndiguël, l’historien a fait comprendre que «dans l’élection proprement dite aujourd’hui, il y a eu une telle diversité dans les confréries que les marabouts n’ont plus intérêt eux même à prendre une position tranchée».
Pour lui, à cause de la diversification de l’offre politique, les marabouts sont obligés de négocier avec les talibés, le pouvoir et avec l’opposition. «Donc le pouvoir maraboutique ne va pas soutenir Wade ou les partis de l’opposition. Ils vont prendre une position équidistante parce qu’ils voient aussi que la majorité des sénégalais ne semble pas accepter la direction que le pays prend. Par contre en cas de crise, ils sont forcés de rentrer dans le jeu parce que c’est aussi leur avenir qui est en jeu quand le pays est en crise» a-t-il expliqué.
Mamadou diouf a indiqué que «les chefs religieux ont leur mot à dire. On oublie souvent que le marabout à un pouvoir sur le talibé. Mais son pouvoir sur le talibé est conditionnel. Ce dernier, dit-il, «peut changer de marabout et cela on l’a vu. On a vu les marabouts donner un ndiguël et les talibé faire autre chose. On peut changer de marabout et cela les sénégalais ne s’en rendent pas comptent souvent alors que le marabout s’en rend compte. Donc qu’il soit proche du gouvernement ou non pour toutes les raisons que l’on veut, en cas de crise le choix qu’ils ont est un choix beaucoup plus compliqué qu’un choix purement de soutien au président de la République ou à son parti». Selon lui, même si le jeu maraboutique dans l’espace politique sénégalais est très compliqué, ils ne sont pas captifs du Président Abdoulaye Wade même si le Président est obligé de chanter leur louange et de les célébrer parce qu’il a besoin de les mettre de son côté.
Pour lui, à cause de la diversification de l’offre politique, les marabouts sont obligés de négocier avec les talibés, le pouvoir et avec l’opposition. «Donc le pouvoir maraboutique ne va pas soutenir Wade ou les partis de l’opposition. Ils vont prendre une position équidistante parce qu’ils voient aussi que la majorité des sénégalais ne semble pas accepter la direction que le pays prend. Par contre en cas de crise, ils sont forcés de rentrer dans le jeu parce que c’est aussi leur avenir qui est en jeu quand le pays est en crise» a-t-il expliqué.
Mamadou diouf a indiqué que «les chefs religieux ont leur mot à dire. On oublie souvent que le marabout à un pouvoir sur le talibé. Mais son pouvoir sur le talibé est conditionnel. Ce dernier, dit-il, «peut changer de marabout et cela on l’a vu. On a vu les marabouts donner un ndiguël et les talibé faire autre chose. On peut changer de marabout et cela les sénégalais ne s’en rendent pas comptent souvent alors que le marabout s’en rend compte. Donc qu’il soit proche du gouvernement ou non pour toutes les raisons que l’on veut, en cas de crise le choix qu’ils ont est un choix beaucoup plus compliqué qu’un choix purement de soutien au président de la République ou à son parti». Selon lui, même si le jeu maraboutique dans l’espace politique sénégalais est très compliqué, ils ne sont pas captifs du Président Abdoulaye Wade même si le Président est obligé de chanter leur louange et de les célébrer parce qu’il a besoin de les mettre de son côté.
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