La volontaire française de Médecins sans frontières (MSF) contaminée au Liberia par le virus Ebola a été rapatriée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris.
En France, il y a des hôpitaux référents, habilités à prendre des patients en charge. La patiente, elle, sera à l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé, en région parisienne. Chaque région compte au moins un hôpital référent pour limiter les transports de malades.
Dispositif mis en place pour éviter la propagation
Concrètement, le virus se diffuse par contact direct avec les fluides et sécrétions d'un malade, la salive, les larmes ou encore la transpiration. Ainsi, toutes les personnes qui vont traiter la malade seront en combinaison intégrale, avec un masque. L’enjeu, ensuite, sera d'isoler la jeune femme au sein même de l'hôpital pour éviter que le virus sorte de la chambre. Les combinaisons sont donc à usage unique et sont incinérées tout de suite après la consultation du patient. Par ailleurs, des chambres avec sas de décontamination à l'entrée et à la sortie sont toujours libres justement pour faire face à ce genre de situation.
Le cas où un malade serait diagnostiqué après son arrivée en France
Si le malade potentiel est déjà dans l'avion lors des premiers symptômes, il va être pris en charge par le personnel naviguant qui l'amènera tout simplement dans des cellules installées dans chaque appareil qui assure des vols en direction et en provenance des régions touchées.
D'infinies précautions seront alors prises. En effet, tout le monde sera revêtu d'une tenue de protection, notamment pendant le transport en ambulance. Même l'arrivée à l'hôpital se fait par une autre entrée, éloignée du public. Des prélèvements seront alors envoyés au P4 à Lyon, seul laboratoire avec un niveau de sécurité suffisant pour analyser les échantillons. Le diagnostic arrive une douzaine d'heures plus tard.
Evidemment, une liste de surveillance est aussi établie dans laquelle figurent les noms de toutes les personnes qui ont été en contact avec le malade. Ce traçage est bien évidemment essentiel pour éviter toute propagation.
MSF en première ligne sur les terrains africains
Dans l’absolu, l’organisation Médecins sans frontières est exposée même si les volontaires respectent des conditions de sécurité très strictes comme se trouver toujours à deux avec les patients pour surveiller l'application des mesures ou bien toujours en combinaisons intégrales. Mais c'est vrai que MSF est la seule Organisation non gouvernementale (ONG) à aller aussi loin sur le terrain. Les volontaires sont présents dans les centres de traitement, ils encadrent les médecins et soignants locaux et mettent en place des protocoles de soin. C'est vrai aussi que c'est l'ONG qui a le plus l'expérience de ces maladies et de ces terrains. Elle est très implantée sur place et a des moyens techniques et humains importants.
En ce moment même, plus de 2 000 médecins et 200 volontaires internationaux sont sur place pour lutter contre l'épidémie. Si cette femme est la première volontaire occidentale à être atteinte du virus, un des responsables de MSF nous disait, il y a quelques semaines déjà, que trois confrères de MSF sur place étaient morts de la maladie.
En France, il y a des hôpitaux référents, habilités à prendre des patients en charge. La patiente, elle, sera à l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé, en région parisienne. Chaque région compte au moins un hôpital référent pour limiter les transports de malades.
Dispositif mis en place pour éviter la propagation
Concrètement, le virus se diffuse par contact direct avec les fluides et sécrétions d'un malade, la salive, les larmes ou encore la transpiration. Ainsi, toutes les personnes qui vont traiter la malade seront en combinaison intégrale, avec un masque. L’enjeu, ensuite, sera d'isoler la jeune femme au sein même de l'hôpital pour éviter que le virus sorte de la chambre. Les combinaisons sont donc à usage unique et sont incinérées tout de suite après la consultation du patient. Par ailleurs, des chambres avec sas de décontamination à l'entrée et à la sortie sont toujours libres justement pour faire face à ce genre de situation.
Le cas où un malade serait diagnostiqué après son arrivée en France
Si le malade potentiel est déjà dans l'avion lors des premiers symptômes, il va être pris en charge par le personnel naviguant qui l'amènera tout simplement dans des cellules installées dans chaque appareil qui assure des vols en direction et en provenance des régions touchées.
D'infinies précautions seront alors prises. En effet, tout le monde sera revêtu d'une tenue de protection, notamment pendant le transport en ambulance. Même l'arrivée à l'hôpital se fait par une autre entrée, éloignée du public. Des prélèvements seront alors envoyés au P4 à Lyon, seul laboratoire avec un niveau de sécurité suffisant pour analyser les échantillons. Le diagnostic arrive une douzaine d'heures plus tard.
Evidemment, une liste de surveillance est aussi établie dans laquelle figurent les noms de toutes les personnes qui ont été en contact avec le malade. Ce traçage est bien évidemment essentiel pour éviter toute propagation.
MSF en première ligne sur les terrains africains
Dans l’absolu, l’organisation Médecins sans frontières est exposée même si les volontaires respectent des conditions de sécurité très strictes comme se trouver toujours à deux avec les patients pour surveiller l'application des mesures ou bien toujours en combinaisons intégrales. Mais c'est vrai que MSF est la seule Organisation non gouvernementale (ONG) à aller aussi loin sur le terrain. Les volontaires sont présents dans les centres de traitement, ils encadrent les médecins et soignants locaux et mettent en place des protocoles de soin. C'est vrai aussi que c'est l'ONG qui a le plus l'expérience de ces maladies et de ces terrains. Elle est très implantée sur place et a des moyens techniques et humains importants.
En ce moment même, plus de 2 000 médecins et 200 volontaires internationaux sont sur place pour lutter contre l'épidémie. Si cette femme est la première volontaire occidentale à être atteinte du virus, un des responsables de MSF nous disait, il y a quelques semaines déjà, que trois confrères de MSF sur place étaient morts de la maladie.
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