Invité à l'émission "Objection" de la Sud FM, le Docteur Mamadou Diouf, professeur d'Histoire à l'Université Columbia (Usa) a fait une analyse plutôt décalée de toutes celles faites jusqu'ici par les observateurs et autres pseudo-experts sur le massacre de Bofa.
L'historien s'est basé sur le mode opératoire des assassins des 14 personnes pour déceler la motivation de l'atroce acte accompli le samedi 6 janvier 2018.
Selon lui, les individus qui ont perpétré l'attaque de Bofa avaient un désir apparent de se faire une publicité. C'est pourquoi, ils ont rompu avec le modus operandi du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
"On a des indications qui semblent être des indications intéressantes. On a les armes utilisées, on a aussi quelque chose qui semble être une rupture. La forme des mises à mort montre effectivement qu'il y a une recherche délibérée de la publicité. Les protagonistes et les commanditaires de ces crimes odieux sont des gens qui veulent être vus", a-t-il expliqué.
Le professeur d'ajouter que "leur profond désir est un désir de faire peur, probablement pour pouvoir se replacer dans la négociation, dans un contexte de ni guerre ni paix".
Mamadou Diouf est un historien sénégalais qui vit actuellement aux États-Unis. D'abord spécialiste de l'Empire colonial français, il porte aussi un regard sans complaisance sur les sociétés contemporaines en Afrique. Ses compétences sont souvent mises à contribution dans les grands débats actuels, comme à propos du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007 ou de la bataille de succession du président Abdoulaye Wade
L'historien s'est basé sur le mode opératoire des assassins des 14 personnes pour déceler la motivation de l'atroce acte accompli le samedi 6 janvier 2018.
Selon lui, les individus qui ont perpétré l'attaque de Bofa avaient un désir apparent de se faire une publicité. C'est pourquoi, ils ont rompu avec le modus operandi du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
"On a des indications qui semblent être des indications intéressantes. On a les armes utilisées, on a aussi quelque chose qui semble être une rupture. La forme des mises à mort montre effectivement qu'il y a une recherche délibérée de la publicité. Les protagonistes et les commanditaires de ces crimes odieux sont des gens qui veulent être vus", a-t-il expliqué.
Le professeur d'ajouter que "leur profond désir est un désir de faire peur, probablement pour pouvoir se replacer dans la négociation, dans un contexte de ni guerre ni paix".
Mamadou Diouf est un historien sénégalais qui vit actuellement aux États-Unis. D'abord spécialiste de l'Empire colonial français, il porte aussi un regard sans complaisance sur les sociétés contemporaines en Afrique. Ses compétences sont souvent mises à contribution dans les grands débats actuels, comme à propos du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007 ou de la bataille de succession du président Abdoulaye Wade
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