
Comme si le recomptage des voix de ne suffisait pas, opposition et majorité ont décidé de s’écharper sur l’itinéraire du cortège.
Cette fois-ci, Nicolas Maduro a cédé. Il laisse les partisans du leader de l’opposition Henrique Capriles marcher de l’est de Caracas vers le centre-ville. Le camp chaviste restera dans les quartiers ouest de la capitale.
Le président justifie cette décision par le souhait d'éviter tout affrontement entre les deux partis. Initialement, les deux cortèges devaient converger vers le centre de Caracas. Une jonction explosive compte-tenu de la tension qui règne depuis la victoire étriquée et contestée de Nicolas Maduro le 14 avril dernier.
Ce 1er mai est une date symboliquement très forte pour le président Maduro. Lui, l’ancien chauffeur de bus et leader syndical, revendique le titre de premier président ouvrier du Venezuela. Cette marche est une façon d’assoir sa légitimité.
De l’autre côté de la ville, Henrique Capriles invite ses partisans à marcher pour exiger davantage de droits sociaux, et pour dénoncer un fois de plus les fraudes électorales dont il prétend avoir été victime.
Source : Rfi.fr
-
Droits de douane américains: la première salve de 10% décidée par Donald Trump est entrée en vigueur
-
Ukraine: pour Volodymyr Zelensky, «la Russie ne veut pas de cessez-le-feu, et le monde entier le voit»
-
Birmanie: la junte continue ses attaques contre les opposants malgré le séisme qui a ravagé le pays
-
Séisme de magnitude 6,9 au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée
-
Donald Trump assomme les Bourses mondiales