Depuis vendredi 28 mars, jour du séisme, la junte a mené au moins 61 opérations militaires. Certaines ont eu lieu quelques heures seulement après le tremblement de terre. Des frappes aériennes, avec des avions, mais aussi, c’est devenu une spécialité de la junte, avec des parapentes motorisés.
« Ce sont en fait des soldats, équipés de parapente avec des sortes de grand ventilateur. Ils utilisent ça comme moteur pour survoler leurs cibles sur lesquels ils lancent des bombes directement à la main. Le problème, c'est que ça ne fait aucun bruit, donc les gens ne savent pas quand ils arrivent. La plupart du temps, les attaques visent des civils pour terroriser la population et les forcer à fuir », explique James Rodehaver du Haut commissariat aux droits de l’homme.
Et le cessez-le-feu avec les groupes rebelles n’y a rien changé. Au moins 16 attaques ont eu lieu depuis son annonce. Larguer des bombes après un séisme est « tout simplement ahurissant », dit encore le rapporteur spécial des Nations unies pour la Birmanie, Tom Andrews. L’ONU rapporte même que des civils venus aider aux opérations de secours ont été recrutés de force par les militaires.
Nouveau bilan
Pendant ce temps-là, l’aide parvient toujours au compte-goutte. Dans un pays largement fermé aux organisations internationales jusqu’ici. Et où une bonne partie des sinistrés sont dans des territoires qui échappent au contrôle de la junte.
Le puissant séisme qui a frappé le 28 mars en Birmanie a fait 3 354 morts, selon un nouveau bilan rendu public, samedi 5 avril, par les médias d'État, écrit l'AFP. Le tremblement de terre a également fait 4 508 blessés, et 220 personnes restent portées disparues, selon la même source. Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile.
« Ce sont en fait des soldats, équipés de parapente avec des sortes de grand ventilateur. Ils utilisent ça comme moteur pour survoler leurs cibles sur lesquels ils lancent des bombes directement à la main. Le problème, c'est que ça ne fait aucun bruit, donc les gens ne savent pas quand ils arrivent. La plupart du temps, les attaques visent des civils pour terroriser la population et les forcer à fuir », explique James Rodehaver du Haut commissariat aux droits de l’homme.
Et le cessez-le-feu avec les groupes rebelles n’y a rien changé. Au moins 16 attaques ont eu lieu depuis son annonce. Larguer des bombes après un séisme est « tout simplement ahurissant », dit encore le rapporteur spécial des Nations unies pour la Birmanie, Tom Andrews. L’ONU rapporte même que des civils venus aider aux opérations de secours ont été recrutés de force par les militaires.
Nouveau bilan
Pendant ce temps-là, l’aide parvient toujours au compte-goutte. Dans un pays largement fermé aux organisations internationales jusqu’ici. Et où une bonne partie des sinistrés sont dans des territoires qui échappent au contrôle de la junte.
Le puissant séisme qui a frappé le 28 mars en Birmanie a fait 3 354 morts, selon un nouveau bilan rendu public, samedi 5 avril, par les médias d'État, écrit l'AFP. Le tremblement de terre a également fait 4 508 blessés, et 220 personnes restent portées disparues, selon la même source. Selon une estimation des Nations Unies, plus de trois millions de personnes ont été affectées d'une façon ou d'une autre par la catastrophe, qui est venue s'ajouter aux ravages de quatre ans de guerre civile.
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