Les responsables du M23 et du gouvernement congolais (ici sur la photo) lors des négociation de Kampala, en octobre 2013. AFP PHOTO / ISAAC KASAMANI
«Il faut laisser le gouvernement congolais préparer son opinion publique à la signature de cet accord», explique une source diplomatique. C'était prévu comme ça avant même l'annonce du M23, avant la déclaration publique du renoncement à la lutte armée, obtenue sous la pression diplomatique, mais aussi militaire de ces derniers jours.
► A (RE)ECOUTER : RDC, défaite du M23
Selon plusieurs sources, le texte qui devrait être signé reprend in extenso les onze points négociés sur lesquels les deux parties s'étaient mises d'accord depuis la semaine dernière. Du côté du M23, la question de la non-amnistie et de l'absence de réintégration de la hiérarchie militaire du mouvement posait problème. Problème réglé, du moins en partie, puisque ces derniers se sont volatisés, «au Rwanda ou en Ouganda», dénoncent les autorités congolaises, deux pays que Kinshasa accuse de soutenir le M23.
Du côté du gouvernement congolais, il n'y avait pas d'objection de fond sur le texte. Juste la volonté de marquer la victoire totale contre la rébellion. Un changement sémantique, comme l'indique lui-même le porte-parole du gouvernement. Aucune date n'a été officiellement fixée pour la signature, mais selon une source onusienne, si, malgré la forte pression, Kinshasa renonce à la signature de cet accord, ce serait un pied de nez adressé à la communauté internationale. Une communauté internationale qui, souligne cette source, s'est très largement investie pour permettre au gouvernement de remporter cette victoire.
Source : Rfi.fr
► A (RE)ECOUTER : RDC, défaite du M23
Selon plusieurs sources, le texte qui devrait être signé reprend in extenso les onze points négociés sur lesquels les deux parties s'étaient mises d'accord depuis la semaine dernière. Du côté du M23, la question de la non-amnistie et de l'absence de réintégration de la hiérarchie militaire du mouvement posait problème. Problème réglé, du moins en partie, puisque ces derniers se sont volatisés, «au Rwanda ou en Ouganda», dénoncent les autorités congolaises, deux pays que Kinshasa accuse de soutenir le M23.
Du côté du gouvernement congolais, il n'y avait pas d'objection de fond sur le texte. Juste la volonté de marquer la victoire totale contre la rébellion. Un changement sémantique, comme l'indique lui-même le porte-parole du gouvernement. Aucune date n'a été officiellement fixée pour la signature, mais selon une source onusienne, si, malgré la forte pression, Kinshasa renonce à la signature de cet accord, ce serait un pied de nez adressé à la communauté internationale. Une communauté internationale qui, souligne cette source, s'est très largement investie pour permettre au gouvernement de remporter cette victoire.
Après la fin du M23, le Rwanda s’irrite des lenteurs de l’ONU contre les FDLR Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris acte de la dissolution du M23 dans l’est de la RDC. La réunion a été marquée par les remontrances de l’ambassadeur rwandais qui reproche à l’ONU de ne pas déployer les mêmes efforts contre les rebelles hutus du FDLR. La passe d’arme a opposé l’ambassadeur rwandais Eugène Gasana au chef de la force de l’ONU en RDC. Martin Kobler a promis que la Monusco chassera les FDLR comme les autres groupes armés. « Insuffisant », a tonné le diplomate rwandais qui veut que l’ONU fasse du désarmement des FDLR une priorité. « Je me fiche du M23. Faites ce que vous voulez avec eux a lancé l’ambassadeur de Kigali. Ce qui m’importe ce sont les FDLR. Vous devez vous en occuper ». Eugène Gasana s’en est pris au Conseil de sécurité responsable selon lui d’avoir laissé en 1994 les génocidaires hutus se mêler aux réfugiés en RDC. Visiblement très agité, l’ambassadeur rwandais s’est levé et a quitté la salle du Conseil. La mission rwandaise à l’ONU assure que l’ambassadeur était simplement en retard pour un autre rendez-vous, mais que le Rwanda veillera à que la Monusco s’attaque aux FDLR avec la même énergie que celle déployée contre le M23. |
Source : Rfi.fr
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