Il s'agit d'une nébuleuse aux contours encore imprécis. Les plus connues, les Forebu, Forces républicaines du Burundi, sont constituées presque exclusivement de soldats et policiers qui ont déserté de l'armée et de la police avec armes et bagages.
Ils viennent de se doter d'un leader, le général Godefroid Niyombare, ancien chef d'état-major de l'armée et du Service national de renseignement, à la tête du putsch manqué de mai 2015.
Mais, premier couac, le colonel Jules Ndihokubwayo, présenté comme leur chef d'état-major, vient de réitérer publiquement sa loyauté au président Pierre Nkurunziza.
► Burundi: le Forebu n'inquiète pas la présidence
Le deuxième mouvement, très actif sur le terrain surtout dans la capitale Bujumbura, est la Résistance pour un état de droit, la RED-Tabara. Il compte dans ses rangs de nombreux jeunes issus de la contestation du troisième mandat de Pierre Nkurunziza et est associé au président du parti MSD, Alexis Sinduhije, qui s'en défend même s'il a été à ce titre sanctionné par les Etats-Unis.
Il y aurait un troisième mouvement armé qui serait dirigé par l'ancien homme fort du parti CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, Hussein Radjabu, qui le nie également.
Et enfin, les FNL du général Aloys Nzabampema, qui ont repris les armes depuis 2011.
► Infiltrations de rebelles burundais en RDC: quels sont les groupes?
De combien d'hommes et de quel armement disposent tous ces mouvements qui combattent aujourd'hui le pouvoir du président Nkurunziza ? Difficile à dire d'autant qu'ils auront fort à faire face à des corps de défense burundais réputés aguerris, d'autant qu'ils semblent encore loin d'avoir réalisé leur unité.
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