J-30 avant le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar. Conformément aux règles électorales, la campagne officielle démarre ce 10 octobre 2023. Le président sortant Andry Rajoelina commencera sa tournée par le nord, avec un premier meeting à Diego en fin d’après-midi.
En revanche, le 9 octobre, ses concurrents du « collectif des 11 candidats » ont annoncé ne pas vouloir faire campagne mais poursuivre leurs marches pacifiques quotidiennes.
Ils réclament toujours la disqualification de Andry Rajoelina à la course à la magistrature suprême du fait de sa naturalisation française et revendiquent la recomposition des institutions liées à l'organisation du scrutin.
Ils l’ont annoncé ce 9 octobre 2023 au soir, après une nouvelle séance de médiation organisée par les chefs d’Églises : aucun des 11 candidats qui composent le collectif ne lancera sa campagne aujourd’hui. En tout cas, pour le moment, explique le candidat Siteny Randrianasoloniaiko : « Nous confirmons ceci à 100 %. Nous avons pris la décision de ne pas commencer notre campagne ce mardi, compte-tenu de l’atmosphère actuelle. La SADC [Communauté de développement d'Afrique australe dont Madagascar est membre, NDLR] arrivera mercredi à Madagascar. Attendons de voir le compte-rendu de la SADC, et nous pourrons confirmer notre décision après avoir entendu leur déclaration. »
« Serez-vous prêts à arrêter vos manifestations ? », leur ont demandé les chefs d’Église. « Oui », répond le collectif, à condition que nous soyons tous traités sur le même pied d’égalité, explique Hajo Andrianainarivelo, autre candidat à la présidentielle : « Parce que vous avez remarqué que les sympathisants du candidat numéro 3 [Andry Rajoelina, le président sortant, NDLR] ont pu manifester en ville sans qu’il y ait un seul membre des forces de l’ordre pour les en empêcher. De même à Morondava. Au même moment, à Tuléar, nos partisans reçoivent des grenades lacrymogènes, et nous-mêmes à Tana. »
Le 9 octobre, le candidat Andry Raobelina, blessé au visage par un tir de grenade lacrymogène la semaine passée, a été évacué à Maurice pour suivre des soins. Ce dernier a déposé une requête auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour demander la constatation d’un cas de force majeure et obtenir, de ce fait, le report de l’élection, comme le prévoit la Constitution. Une manière, soulignent les candidats de l’opposition, de s’assurer de la cohérence des décisions prises par la HCC.
« Lors de la présentation du certificat de nationalité malgache de Andry Rajoelina, la HCC avait expliqué qu’il ne lui appartenait pas de juger de la validité du certificat présenté. Nous verrons bien si elle trouve à redire sur le certificat médical présenté par notre collègue, qui indique une invalidité de travail de 30 jours », explique le président du parti MMM, Hajo Andrianainarivelo.
En revanche, le 9 octobre, ses concurrents du « collectif des 11 candidats » ont annoncé ne pas vouloir faire campagne mais poursuivre leurs marches pacifiques quotidiennes.
Ils réclament toujours la disqualification de Andry Rajoelina à la course à la magistrature suprême du fait de sa naturalisation française et revendiquent la recomposition des institutions liées à l'organisation du scrutin.
Ils l’ont annoncé ce 9 octobre 2023 au soir, après une nouvelle séance de médiation organisée par les chefs d’Églises : aucun des 11 candidats qui composent le collectif ne lancera sa campagne aujourd’hui. En tout cas, pour le moment, explique le candidat Siteny Randrianasoloniaiko : « Nous confirmons ceci à 100 %. Nous avons pris la décision de ne pas commencer notre campagne ce mardi, compte-tenu de l’atmosphère actuelle. La SADC [Communauté de développement d'Afrique australe dont Madagascar est membre, NDLR] arrivera mercredi à Madagascar. Attendons de voir le compte-rendu de la SADC, et nous pourrons confirmer notre décision après avoir entendu leur déclaration. »
« Serez-vous prêts à arrêter vos manifestations ? », leur ont demandé les chefs d’Église. « Oui », répond le collectif, à condition que nous soyons tous traités sur le même pied d’égalité, explique Hajo Andrianainarivelo, autre candidat à la présidentielle : « Parce que vous avez remarqué que les sympathisants du candidat numéro 3 [Andry Rajoelina, le président sortant, NDLR] ont pu manifester en ville sans qu’il y ait un seul membre des forces de l’ordre pour les en empêcher. De même à Morondava. Au même moment, à Tuléar, nos partisans reçoivent des grenades lacrymogènes, et nous-mêmes à Tana. »
Le 9 octobre, le candidat Andry Raobelina, blessé au visage par un tir de grenade lacrymogène la semaine passée, a été évacué à Maurice pour suivre des soins. Ce dernier a déposé une requête auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour demander la constatation d’un cas de force majeure et obtenir, de ce fait, le report de l’élection, comme le prévoit la Constitution. Une manière, soulignent les candidats de l’opposition, de s’assurer de la cohérence des décisions prises par la HCC.
« Lors de la présentation du certificat de nationalité malgache de Andry Rajoelina, la HCC avait expliqué qu’il ne lui appartenait pas de juger de la validité du certificat présenté. Nous verrons bien si elle trouve à redire sur le certificat médical présenté par notre collègue, qui indique une invalidité de travail de 30 jours », explique le président du parti MMM, Hajo Andrianainarivelo.
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