Michel Martelly a expliqué qu'il assumait seul ses échecs et son plus grand regret a été « celui d'élections présidentielles différées ». Il n'a donc pas transmis son écharpe bicolore à son successeur, mais c'est le président de l'Assemblée nationale qui l'a reçue avant que ce symbole du pouvoir exécutif ne soit déposé au musée national, pour l'histoire.
Dans son discours écrit en français et en créole, Michel Martelly a été solennel, en appelant les Haïtiens à continuer à croire au changement, mais, fidèle à son fort tempérament, il a aussi taclé ses détracteurs, saluant au passage sa femme et son fils aîné, accusés par les opposants de détournements de fonds publics. Devant les députés, sénateurs, ambassadeurs étrangers et journalistes, Michel Martelly s'est dit lui prêt à répondre devant le tribunal de l'Histoire.
Source: Rfi.fr
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