Me Spiner
«Je constate d’abord que les avocats de la défense avaient préparé cette déclaration anticipant la décision de la Cour d’Appel parce qu’ils savent qu’en droit, les arguments qu’ils développaient, ne tenaient pas. Ils ont pris un prétexte pour déserter parce qu’en réalité, ils ne veulent pas aborder le fond. Parce que le fond est simple et clair. On a volé l’argent des Sénégalais et on a fait des faux pour voler cet argent des Sénégaais. Ce débat, ils ne veulent pas le faire. Ils se réfugient derrière un débat de procédure alors que la Cour joint l’incident au fond et ne préjuge pas de sa décision. La Cour pourrait leur donner raison. Ils décident de partir parce qu’ils veulent esquiver le débat de fond. C’est une désertion. Quand on prétend exercer les plus hautes fonctions de l’Etat, est-ce qu’on laisse ses avocats s’apprendre à la magistrature. Le président de la République est garant de l’indépendance dans les termes où cela a été fait, c’est scandaleux.
La justice suivra son cours. Dans un procès public où tout le monde doit vérifier qu’à la mairie de Dakar, de l’argent a disparu dans des conditions frauduleuses et qui sont justifient les poursuites pénales».
Sur l’expédition du procès dénoncé par les avocats de Khalifa Sall, Me Plesnel dément. «Le procès n’est pas expéditif. Il n’y aura pas de témoins puisque la défense est partie et a décidé à faire citer ses témoins. Alors qu’elle se plaignait auprès de la Cedeao qu’elle ne pouvait pas le faire. C’est ridicule. Ils en avaient cité en première instance des dizaines et des dizaines. Donc, la Cour va juger sur les pièces. Certains s’expliqueront. D’autres non. Et la Cour très sereinement et très tranquillement, rendra une décision.
Il est évident que le fait qu’il n’y ait pas de témoins ni de plaidoiries de la défense, va nous faire gagner du temps. En effet, depuis le début de ce procès, on nous a fait pour retarder l’examen des faits. Parce que les faits sont accablants. Et ça, évidemment, je comprends pourquoi la défense a voulu esquiver ce débat ».
A la question de savoir si les prévenus vont répondre aux questions, l’avocat français apporte des arguments de droit. « Chacun se défend ou ne se défend pas comme il l’entend. Ils ont décidé de se poser en victimes et en martyrs de la justice. Tout le monde voit que la justice fonctionne à Dakar et le Sénégal est un Etat de droit. Donc, prétendre le contraire, est injurieux.
Me Thomas Amico
« On aura fini vendredi au plus tard. Aujourd’hui, on va procéder à l’interrogatoire des témoins (inspecteurs du Trésor) et l’examen du dossier. Quelques questions s-qui seront posées aux percepteurs. Je crois que les autres prévenus ne vont pas répondre et demain, jeudi, on aura les plaidoiries parties civiles et peut-être le réquisitoire du parquet général. Et après, la Cour mettra l’affaire en délibéré.
«Je constate d’abord que les avocats de la défense avaient préparé cette déclaration anticipant la décision de la Cour d’Appel parce qu’ils savent qu’en droit, les arguments qu’ils développaient, ne tenaient pas. Ils ont pris un prétexte pour déserter parce qu’en réalité, ils ne veulent pas aborder le fond. Parce que le fond est simple et clair. On a volé l’argent des Sénégalais et on a fait des faux pour voler cet argent des Sénégaais. Ce débat, ils ne veulent pas le faire. Ils se réfugient derrière un débat de procédure alors que la Cour joint l’incident au fond et ne préjuge pas de sa décision. La Cour pourrait leur donner raison. Ils décident de partir parce qu’ils veulent esquiver le débat de fond. C’est une désertion. Quand on prétend exercer les plus hautes fonctions de l’Etat, est-ce qu’on laisse ses avocats s’apprendre à la magistrature. Le président de la République est garant de l’indépendance dans les termes où cela a été fait, c’est scandaleux.
La justice suivra son cours. Dans un procès public où tout le monde doit vérifier qu’à la mairie de Dakar, de l’argent a disparu dans des conditions frauduleuses et qui sont justifient les poursuites pénales».
Sur l’expédition du procès dénoncé par les avocats de Khalifa Sall, Me Plesnel dément. «Le procès n’est pas expéditif. Il n’y aura pas de témoins puisque la défense est partie et a décidé à faire citer ses témoins. Alors qu’elle se plaignait auprès de la Cedeao qu’elle ne pouvait pas le faire. C’est ridicule. Ils en avaient cité en première instance des dizaines et des dizaines. Donc, la Cour va juger sur les pièces. Certains s’expliqueront. D’autres non. Et la Cour très sereinement et très tranquillement, rendra une décision.
Il est évident que le fait qu’il n’y ait pas de témoins ni de plaidoiries de la défense, va nous faire gagner du temps. En effet, depuis le début de ce procès, on nous a fait pour retarder l’examen des faits. Parce que les faits sont accablants. Et ça, évidemment, je comprends pourquoi la défense a voulu esquiver ce débat ».
A la question de savoir si les prévenus vont répondre aux questions, l’avocat français apporte des arguments de droit. « Chacun se défend ou ne se défend pas comme il l’entend. Ils ont décidé de se poser en victimes et en martyrs de la justice. Tout le monde voit que la justice fonctionne à Dakar et le Sénégal est un Etat de droit. Donc, prétendre le contraire, est injurieux.
Me Thomas Amico
« On aura fini vendredi au plus tard. Aujourd’hui, on va procéder à l’interrogatoire des témoins (inspecteurs du Trésor) et l’examen du dossier. Quelques questions s-qui seront posées aux percepteurs. Je crois que les autres prévenus ne vont pas répondre et demain, jeudi, on aura les plaidoiries parties civiles et peut-être le réquisitoire du parquet général. Et après, la Cour mettra l’affaire en délibéré.
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