Le spectre des inondations est loin de connaître son épilogue. C’est du moins ce que laisse présager le discours du premier ministre, Abdoul Mbaye qui, en présidant hier mardi le lancement officiel du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP), a reconnu l’incapacité du gouvernement à régler le problème des inondations en une seule année.
Lors du lancement de ce projet organisé par l’Agence de développement municipal et financé en partie par la Banque mondiale à hauteur de 27,800 milliards de FCFA, le chef du gouvernement estime que même s’il est établi que des sommes importantes ont été mobilisées à chaque fois pour faire face au fléau, force est de constater que les actions déployées jusqu’à présent n’ont que très faiblement contribué à atténuer les impacts importants créés par les inondations.
Toutefois, c’est face à cette situation, dit-il dans les colonnes de « L’observateur », que le gouvernement est résolu à opérer une rupture dans le mode de gestion en élaborant un plan décennal de lutte avec une phase d’urgence, pour voir ce qui est réalisable en une année. A cet effet, dans la mise en œuvre de ce plan qui vise la réalisation d’investissements durables dans les quartiers vulnérables tels que Dalifort, Guédiawaye et Pikine, la Banque mondiale a décidé d’accompagner l’Etat. Par ailleurs, 650 hectares seront protégés et 550.000 personnes vont en bénéficier, a assuré le directeur général de l’ADM, Mouhamadou Kabir Sow.
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