Le constat est sans appel : plus de 60% des personnes ayant participé à ce sondage « Présimetre » ne sont pas satisfaites de la lutte contre la corruption au Burkina Faso.
Pour les rassurer, certains membres du gouvernement de la transition épinglés par le contrôleur général devront s'expliquer devant le procureur.
« La bataille que nous avons menée justement, c’est une bataille qui a été menée contre cette forme de travail, de marchés de gré à gré et les passe-droits », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré. Le chef de l’Etat a poursuivi : « Nous donnons nos conclusions sur lesquelles se portera donc son jugement. Soit il l’envoie au procureur, soit les jurés considèrent que ce sont des fautes tout à fait normales et par conséquent, il n’y a rien à poursuivre. Je crois qu’il y a quelque chose quand même à faire. »
Retards ou encore absentéisme, l'administration publique burkinabè est minée par de nombreux maux. Résultat : plus de 46% des personnes interrogées pensent que la trajectoire actuelle ne va dans le bon sens.
Pour la moralisation de l'administration, le président burkinabè annonce des mesures : « Il faut passer par les conseils de discipline. Et force est de constater que dans la plupart des ministères, ce sont des conseils qui sont inopérationnels. Nous avons demandé à chaque ministre de travailler à remettre ces conseils en place de manière à ce que les sanctions puissent être prises. »
Le président du Faso a saisi l'occasion pour rappeler les mesures en vigueur dans le cadre la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme.
Source: Rfi.fr
Pour les rassurer, certains membres du gouvernement de la transition épinglés par le contrôleur général devront s'expliquer devant le procureur.
« La bataille que nous avons menée justement, c’est une bataille qui a été menée contre cette forme de travail, de marchés de gré à gré et les passe-droits », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré. Le chef de l’Etat a poursuivi : « Nous donnons nos conclusions sur lesquelles se portera donc son jugement. Soit il l’envoie au procureur, soit les jurés considèrent que ce sont des fautes tout à fait normales et par conséquent, il n’y a rien à poursuivre. Je crois qu’il y a quelque chose quand même à faire. »
Retards ou encore absentéisme, l'administration publique burkinabè est minée par de nombreux maux. Résultat : plus de 46% des personnes interrogées pensent que la trajectoire actuelle ne va dans le bon sens.
Pour la moralisation de l'administration, le président burkinabè annonce des mesures : « Il faut passer par les conseils de discipline. Et force est de constater que dans la plupart des ministères, ce sont des conseils qui sont inopérationnels. Nous avons demandé à chaque ministre de travailler à remettre ces conseils en place de manière à ce que les sanctions puissent être prises. »
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Source: Rfi.fr
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