Le Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) fait partie des structures étatiques épinglées par le rapport de la Cour des Comptes 2017. Entre les sommes faramineuses dépensées pour la location de groupes électrogènes, l'argent dépensé dans des frais de missions sans rapports, le paiement de commissions non justifiées, la gestion du Directeur général Cheikh Ndiaye va beaucoup faire saliver dans les prochains jours.
Des frais de missions payés intégralement avant le début de la mission
"Durant toute la période sous revue, il est relevé une absence de rapport sur l’ensemble des missions effectuées (à l’extérieur et à l’intérieur) par les agents du CICES. De plus, les ordres de mission, aussi bien pour les missions à l’intérieur qu’à l’extérieur, ne sont pas visés par les autorités compétentes. Sur certaines pièces justificatives de paiement de rais de mission, les ordres de mission ne sont pas joints", lit-on à la page 137 dudit rapport.
Qui explique que "Les frais de mission sont intégralement payés au départ des missions. Cette situation explique, en partie, le défaut de production des rapports de mission par les agents. Pour pallier cette irrégularité, les 2/3 des indemnités de mission doivent être payées aux agents et le reliquat à leur retour et après production d’un rapport de mission".
Plus de 119 millions dépensés pour louer des groupes électrogènes en 12 semaines
Le rapport indique également que "Durant la période de contrôle, le CICES a dépensé le montant, toutes taxes comprises, de 119 379 078 FCFA pour la location de groupes électrogènes à l'occasion des manifestations qu'il organise (FIDAK, FILDAK, SISDAK etc.)."
Selon la Cour des Comptes, ce montant dépensé en 12 semaines de location aurait pu permettre au CICES d'acquérir plusieurs groupes électrogènes. Pour preuve, les inspecteurs de la Cour des comptes donnent l'exemple du groupe électrogène de 250 KVa, acquis en 2014 et qui a coûté 14 millions 340 000 Fcfa".
Les commissions non justifiées
Le Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal a signé un contrat de prestataire avec un certain M. Mapenda Diongue pour le recouvrement de créances litigieuses le 13 février 2013, selon le rapport de la Cour des Comptes. Cela contre un taux de 10% accordé au prestataire sur toute somme recouvrée. Mais ce qui pose problème ici, c'est que la CICES dispose d'un Bureau de recouvrement au sein de la Direction financière et comptable et d'un agent doté en moyens et matériels
logistiques (moto, carburant et cartes de téléphone), pour assurer la mission confiée à Diongue.
Le rapport note qu'en 2013 et 2014, Monsieur Diongue a perçu respectivement 15 630 904 Fcfa et 4 482 014 Fcfa. "En outre, M. DIONGUE a perçu des honoraires sur le recouvrement de créances nées après la signature du contrat ou qui ne sont pas litigieuses"
Des frais de missions payés intégralement avant le début de la mission
"Durant toute la période sous revue, il est relevé une absence de rapport sur l’ensemble des missions effectuées (à l’extérieur et à l’intérieur) par les agents du CICES. De plus, les ordres de mission, aussi bien pour les missions à l’intérieur qu’à l’extérieur, ne sont pas visés par les autorités compétentes. Sur certaines pièces justificatives de paiement de rais de mission, les ordres de mission ne sont pas joints", lit-on à la page 137 dudit rapport.
Qui explique que "Les frais de mission sont intégralement payés au départ des missions. Cette situation explique, en partie, le défaut de production des rapports de mission par les agents. Pour pallier cette irrégularité, les 2/3 des indemnités de mission doivent être payées aux agents et le reliquat à leur retour et après production d’un rapport de mission".
Plus de 119 millions dépensés pour louer des groupes électrogènes en 12 semaines
Le rapport indique également que "Durant la période de contrôle, le CICES a dépensé le montant, toutes taxes comprises, de 119 379 078 FCFA pour la location de groupes électrogènes à l'occasion des manifestations qu'il organise (FIDAK, FILDAK, SISDAK etc.)."
Selon la Cour des Comptes, ce montant dépensé en 12 semaines de location aurait pu permettre au CICES d'acquérir plusieurs groupes électrogènes. Pour preuve, les inspecteurs de la Cour des comptes donnent l'exemple du groupe électrogène de 250 KVa, acquis en 2014 et qui a coûté 14 millions 340 000 Fcfa".
Les commissions non justifiées
Le Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal a signé un contrat de prestataire avec un certain M. Mapenda Diongue pour le recouvrement de créances litigieuses le 13 février 2013, selon le rapport de la Cour des Comptes. Cela contre un taux de 10% accordé au prestataire sur toute somme recouvrée. Mais ce qui pose problème ici, c'est que la CICES dispose d'un Bureau de recouvrement au sein de la Direction financière et comptable et d'un agent doté en moyens et matériels
logistiques (moto, carburant et cartes de téléphone), pour assurer la mission confiée à Diongue.
Le rapport note qu'en 2013 et 2014, Monsieur Diongue a perçu respectivement 15 630 904 Fcfa et 4 482 014 Fcfa. "En outre, M. DIONGUE a perçu des honoraires sur le recouvrement de créances nées après la signature du contrat ou qui ne sont pas litigieuses"
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