Tout est parti d’une saisie de 24 tonnes d’ivoire en Malaisie en décembre 2012. La cargaison à destination de la Chine est partie de Lomé et les forces de sécurité togolaises sont alertées. Le Togo possède à peine 60 éléphants, qui sont protégés. D’où peut donc provenir cette quantité d’ivoire ?
Des investigations sont ouvertes, puis on signale une nouvelle saisie de 2 tonnes, cette fois-ci à Hong Kong. Les recherches s’accélèrent et le 6 août dernier, la police met la main sur un premier suspect. Il est Togolais, âgé de 58 ans et se déclare "expert ivoirier". La police découvre 700,5 kg d’ivoire à son domicile.
Un réseau présent dans de nombreux pays
24 heures après, on découvre 25 kilos chez un Guinéen résident également à Lomé. Il est déjà au travail. Selon le lieutenant Essossimna Awi, chef de l’unité mixte du contrôle des conteneurs au port autonome de Lomé, il s'agit d'un réseau dont une partie réside à Lomé. Les autres membres sont basés en Afrique australe et en Afrique de l’Est.
Ils envoient les stocks au Nigeria d’où ils transitent par voie terrestre jusqu’à Lomé. Les ivoires sont ensuite sculptés ou conditionnés, puis dissimulés dans les conteneurs au milieu des bois et convoyés vers l’Asie. La police togolaise recherche activement les autres membres du réseau.
Source : Rfi.fr
-
Mali : enlèvement du Khalif omarien de Nioro un acte choquant et un appel à l’action
-
Angola: le président Lourenço gracie le fils de son prédécesseur condamné pour corruption
-
En Centrafrique, le député Dominique Yandocka condamné à un an de prison pour «complot»
-
Mozambique: 1500 détenus s'évadent d'une prison dans un contexte de violences post-électorales
-
Au Gabon, polémique et enquête ouverte après la mort suspecte d'un jeune marin