Les menaces de mort contre Taïb Socé et les tentatives d’attaques d’hier soir montrent à suffisance une fois encore le risque d’explosion permanente du pays du fait des confréries ou disons de la religion. Et cela pas à cause des enseignements, principes et fondements de la religion ou des confréries mais à cause de simples individus, « des moisissures de la terre » comme disait Cheikh Hamidou Kane, dans l’Aventure ambiguë. Ce n’est pas la première fois, des journalistes ont été menacés de mort dans le passé, des talibés de différentes confréries se sont affrontés, on a même assisté à l’affrontement entre des étudiants en contradiction sur leurs croyances religieuses à l’Université de Dakar, des personnes supposées détenir un certain degré de discernement.
Au Sénégal, sur le plan de la religion relativement aux confréries, on refuse les débats d’idées et les contradictions. Pourtant les débats contradictoires ont irrigué la marche de l’Islam, ce que refusent beaucoup de personnes au sein de nos confréries. La tension de ce mercredi soir l’a encore démontré. Les gens ont appelé au calme, des personnes ce sont excusées, le lendemain certaines radios évitent ce titre principal dans beaucoup de quotidiens, on tourne la page, le pays avance…Rares dans ce méli-mélo nocturne étaient les personnes qui pouvaient dire exactement les propos jugés irrévérencieux. Alors que lors de la première diffusion de l’émission en question, le même jour, la 2Stv rediffusait une émission animée par Taïb Socé sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou Mbacké. Le prêcheur disait tout son plaisir pour avoir comme invité un jeune talibé mouride qui maîtrisait si bien son sujet.
Il faut arrêter les quelques fous dans toutes les familles religieuses qui risquent de foutre le bordel dans ce pays. Cela ne peut-être fait que par les responsables de ces familles, les politiques n’ont pas ce courage. Seulement leur responsabilité est engagée surtout dans la distribution des fréquences pour des médias à la fois communautaires et confessionnels. Lamp Fall FM d’où est partie la Fatwa a désormais sa télévision. Ce même mercredi nous apprenons que le khalife de Bambilore a sa fréquence télé après sa radio communautaire déjà en marche Bambilore FM. Tivaouane a aussi sa radio religieuse, Albourakh FM, comme Al Fayda FM de Médina Baye à Kaolack en attendant certainement d’autres fréquences de la part de l’Eglise.
Ce problème malheureux a coïncidé avec l’anniversaire du rappel à Dieu d’Abdoul Aziz Sy Dabakh. Hier une partie de la presse se demandait et si Dabakh était là ? Nom de Dieu, il s’agit juste pour toute personne qui se réclame de lui de marcher sur ses pas, comme nous devons marcher sur les pas de nos valeureux guides religieux d’hier et d’aujourd’hui. « Fais de l’ensemble des musulmans nos amis nous seront éloignés du mal », Serigne Touba le dit dans Mathlabou Chifai. On ne peut se réclamer de lui et avoir certains comportements à l’égard d’un frère musulman.
Seulement dans toutes les familles religieuses du Sénégal, on y trouve des « bizness men de la religion » qui peuvent orienter à leur guise des meutes de jeunes inconscients, sans repères, malmenés par la crise sociale. C’est là l’étincelle qui risque de faire un jour mal !
Au Sénégal, sur le plan de la religion relativement aux confréries, on refuse les débats d’idées et les contradictions. Pourtant les débats contradictoires ont irrigué la marche de l’Islam, ce que refusent beaucoup de personnes au sein de nos confréries. La tension de ce mercredi soir l’a encore démontré. Les gens ont appelé au calme, des personnes ce sont excusées, le lendemain certaines radios évitent ce titre principal dans beaucoup de quotidiens, on tourne la page, le pays avance…Rares dans ce méli-mélo nocturne étaient les personnes qui pouvaient dire exactement les propos jugés irrévérencieux. Alors que lors de la première diffusion de l’émission en question, le même jour, la 2Stv rediffusait une émission animée par Taïb Socé sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou Mbacké. Le prêcheur disait tout son plaisir pour avoir comme invité un jeune talibé mouride qui maîtrisait si bien son sujet.
Il faut arrêter les quelques fous dans toutes les familles religieuses qui risquent de foutre le bordel dans ce pays. Cela ne peut-être fait que par les responsables de ces familles, les politiques n’ont pas ce courage. Seulement leur responsabilité est engagée surtout dans la distribution des fréquences pour des médias à la fois communautaires et confessionnels. Lamp Fall FM d’où est partie la Fatwa a désormais sa télévision. Ce même mercredi nous apprenons que le khalife de Bambilore a sa fréquence télé après sa radio communautaire déjà en marche Bambilore FM. Tivaouane a aussi sa radio religieuse, Albourakh FM, comme Al Fayda FM de Médina Baye à Kaolack en attendant certainement d’autres fréquences de la part de l’Eglise.
Ce problème malheureux a coïncidé avec l’anniversaire du rappel à Dieu d’Abdoul Aziz Sy Dabakh. Hier une partie de la presse se demandait et si Dabakh était là ? Nom de Dieu, il s’agit juste pour toute personne qui se réclame de lui de marcher sur ses pas, comme nous devons marcher sur les pas de nos valeureux guides religieux d’hier et d’aujourd’hui. « Fais de l’ensemble des musulmans nos amis nous seront éloignés du mal », Serigne Touba le dit dans Mathlabou Chifai. On ne peut se réclamer de lui et avoir certains comportements à l’égard d’un frère musulman.
Seulement dans toutes les familles religieuses du Sénégal, on y trouve des « bizness men de la religion » qui peuvent orienter à leur guise des meutes de jeunes inconscients, sans repères, malmenés par la crise sociale. C’est là l’étincelle qui risque de faire un jour mal !
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