La reprise des cours en présentiel, prévue le 1er septembre ne se fera qu’en fonction l’évolution de la pandémie, informe dans un communiqué, la section enseignement supérieur et recherche du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes/Esr)
« Seule l’évolution de la pandémie dictera de la reprise ou non des cours en présentiel à cette date. Le droit de retrait étant un droit acquis du travailleur, le Sudes/esr n’hésitera pas à appeler les enseignants à l’exercer au cas où ils seraient exposés à des contaminations à la Covid-19 dans leurs lieux de travail. Sur cette question de la sécurité sanitaire des enseignants dans leurs lieux de travail, le Sudes/esr informe qu’il ne tolérera pas la moindre défaillance », a dit le syndicat.
Le Sudes/esr, fondamentalement attaché à l’autonomie des universités, avertit qu’il s’opposera fermement à toute forme ou velléité de remise en cause de cette importante prérogative. À ce jour, le Sudes/esr considère une reprise des cours à la date du 01 septembre 2020 comme relevant simplement de la projection.
Quant au point de la déclaration du chef de l’État relatif à l’orientation de tous les bacheliers des sessions 2019 et 2020 dans les universités publiques, le Sudes/esr trouve qu’elle relève non seulement d’une sorte de projection dans l’inconnu, mais aussi d’un aveu d’échec de ses différents ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui ont tous été incapables de terminer les chantiers des universités Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio et Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (USSEIN) de Kaolack et des ISEP.
Selon les syndicalistes, compte tenu de la situation sanitaire actuelle, l’urgence ne devrait pas être de se projeter sur l’orientation à venir des nouveaux bacheliers, car ̶personne ne sait comment et quand cette année scolaire et universitaire va se terminer ̶mais d’achever toutes les constructions en cours dans les universités. Malheureusement cette dernière sortie du chef de l’État montre que lui et son gouvernement continuent encore de se tromper sur le véritable ordre de priorités dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, déplorent-ils.
Dans le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres du 05 août 2020, il est mentionné que le chef de l’État a non seulement « insisté sur la reprise, dans les meilleures conditions sanitaires, des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur à compter du 01 septembre 2020 », mais a également « souligné la nécessité d’assurer l’orientation de tous les bacheliers, y compris ceux restant au titre de l’année 2019 et ceux attendus pour la session de 2020 ».
« Seule l’évolution de la pandémie dictera de la reprise ou non des cours en présentiel à cette date. Le droit de retrait étant un droit acquis du travailleur, le Sudes/esr n’hésitera pas à appeler les enseignants à l’exercer au cas où ils seraient exposés à des contaminations à la Covid-19 dans leurs lieux de travail. Sur cette question de la sécurité sanitaire des enseignants dans leurs lieux de travail, le Sudes/esr informe qu’il ne tolérera pas la moindre défaillance », a dit le syndicat.
Le Sudes/esr, fondamentalement attaché à l’autonomie des universités, avertit qu’il s’opposera fermement à toute forme ou velléité de remise en cause de cette importante prérogative. À ce jour, le Sudes/esr considère une reprise des cours à la date du 01 septembre 2020 comme relevant simplement de la projection.
Quant au point de la déclaration du chef de l’État relatif à l’orientation de tous les bacheliers des sessions 2019 et 2020 dans les universités publiques, le Sudes/esr trouve qu’elle relève non seulement d’une sorte de projection dans l’inconnu, mais aussi d’un aveu d’échec de ses différents ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui ont tous été incapables de terminer les chantiers des universités Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio et Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (USSEIN) de Kaolack et des ISEP.
Selon les syndicalistes, compte tenu de la situation sanitaire actuelle, l’urgence ne devrait pas être de se projeter sur l’orientation à venir des nouveaux bacheliers, car ̶personne ne sait comment et quand cette année scolaire et universitaire va se terminer ̶mais d’achever toutes les constructions en cours dans les universités. Malheureusement cette dernière sortie du chef de l’État montre que lui et son gouvernement continuent encore de se tromper sur le véritable ordre de priorités dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, déplorent-ils.
Dans le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres du 05 août 2020, il est mentionné que le chef de l’État a non seulement « insisté sur la reprise, dans les meilleures conditions sanitaires, des enseignements en présentiel dans les universités et établissements d’enseignement supérieur à compter du 01 septembre 2020 », mais a également « souligné la nécessité d’assurer l’orientation de tous les bacheliers, y compris ceux restant au titre de l’année 2019 et ceux attendus pour la session de 2020 ».
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