Le parti Pastef/Les Patriotes de Ousmane Sonko a réagi suite aux informations faisant état de sa position de vouloir désigner Abdoulaye Wade comme chef de l’opposition, contre une majorité du FRN qui aurait porté son choix sur Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle, lors de la réunion dimanche. Dans une note parvenue à PressAfrik, il dénonce « des informations totalement contradictoires avec les conclusions de (leur) réunion ».
«Suite à la réunion du Front de Résistance Nationale tenue hier dimanche 30 août 2020 (le communiqué a été écrit hier lundi) au siège de Bokk Gis-Gis, il est apparu dans la presse des informations totalement contradictoires avec les conclusions de ladite réunion.
C’est le cas notamment sur le point relatif au statut de l’opposition et à celui de la désignation de son chef », précise le parti dans un communiqué.
Sur ce point, poursuit la note, "certains médias, en s’appuyant sur des sources de mauvaise foi, ont publié des informations contraires aux positions défendues par nos plénipotentiaires présents mais également en déphasage avec le contenu du compte rendu qui nous a été envoyé par courriel par le coordonnateur du front qui a présidé la rencontre".
« Aucun vote n’ayant eu lieu, aucune position d’aucun parti n’ayant été révélée durant toute la réunion, les motivations de ceux qui ont informé cette presse sont révélatrices d’un comportement d’une certaine opposition accusée d’entretenir des relations coupables avec le pouvoir », dénonce le Pastef.
Qui pourtant reconnait avoir suggéré que le chef de l'opposition soit choisi sur l'échelon législatif. "Cependant, puisqu'elle est inscrite dans l'ordre du jour de la commission et est inscrite dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu'aucune loi n'ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif. Cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Alors, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée Nationale est celle qui reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et à ce titre, elle constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et opposition, notamment au moment du vote des lois", lit-on dans le communiqué du parti de Ousmane Sonko.
Rappelons que sur l'échelon législatif, c'est bien Abdoulaye Wade, qui serait le chef de l'opposition, si l'on se réfère aux résultats des dernières élections du genre et à la représentativité au sein de l'Hémicycle du groupe parlementaire Liberté et Démocratie.
Où est le démenti et qu'est-ce que la presse a dit ou écrit et qui n'a pas été confirmé par le communiqué du Pastef ?
«Suite à la réunion du Front de Résistance Nationale tenue hier dimanche 30 août 2020 (le communiqué a été écrit hier lundi) au siège de Bokk Gis-Gis, il est apparu dans la presse des informations totalement contradictoires avec les conclusions de ladite réunion.
C’est le cas notamment sur le point relatif au statut de l’opposition et à celui de la désignation de son chef », précise le parti dans un communiqué.
Sur ce point, poursuit la note, "certains médias, en s’appuyant sur des sources de mauvaise foi, ont publié des informations contraires aux positions défendues par nos plénipotentiaires présents mais également en déphasage avec le contenu du compte rendu qui nous a été envoyé par courriel par le coordonnateur du front qui a présidé la rencontre".
« Aucun vote n’ayant eu lieu, aucune position d’aucun parti n’ayant été révélée durant toute la réunion, les motivations de ceux qui ont informé cette presse sont révélatrices d’un comportement d’une certaine opposition accusée d’entretenir des relations coupables avec le pouvoir », dénonce le Pastef.
Qui pourtant reconnait avoir suggéré que le chef de l'opposition soit choisi sur l'échelon législatif. "Cependant, puisqu'elle est inscrite dans l'ordre du jour de la commission et est inscrite dans la Constitution depuis le référendum de 2016 sans qu'aucune loi n'ait été adoptée depuis pour son application effective, nous suggérons, comme il est de coutume dans la majorité des démocraties où elle est appliquée, que la désignation du chef de l’opposition se fasse à partir de l’échelon législatif. Cette option se justifie par le fait que le chef de file de l’opposition dans les systèmes politiques où il est consacré, porte la voix de l’opposition sur des questions d’intérêt national. Alors, nous estimons que la représentativité de l’Assemblée Nationale est celle qui reflète le mieux les dynamiques en cours dans notre pays et à ce titre, elle constitue le lieu par excellence des débats, compromis, accords et désaccords entre Gouvernement et opposition, notamment au moment du vote des lois", lit-on dans le communiqué du parti de Ousmane Sonko.
Rappelons que sur l'échelon législatif, c'est bien Abdoulaye Wade, qui serait le chef de l'opposition, si l'on se réfère aux résultats des dernières élections du genre et à la représentativité au sein de l'Hémicycle du groupe parlementaire Liberté et Démocratie.
Où est le démenti et qu'est-ce que la presse a dit ou écrit et qui n'a pas été confirmé par le communiqué du Pastef ?
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