Ce matin, le président de Nida Tounes s’est crédité lui-même d’un score de 42 % des voix, contre 32 % à son adversaire Moncef Marzouki. Des chiffres qui n’ont, bien sûr, aucune valeur officielle, mais qui laissent penser que l’écart pourrait être important. Le chef de l’Etat sortant a également revendiqué, dimanche soir, la première place, mais il n’a fait depuis aucune nouvelle déclaration.
Le suspense devrait être rapidement levé, car les résultats officiels doivent être annoncés le 25 novembre. En attendant, la campagne a déjà débuté en coulisses. Moncef Marzouki appelle les démocrates à se rallier à lui pour rompre avec le passé et éviter le retour à l’ancien système, incarné, sous-entend-il, par le président de Nida Tounes.
De son côté, Béji Caïd Essebsi s’en est pris, ce lundi matin, à l’image du président sortant dans une interview. Il l’accuse d’avoir reçu le soutien des islamistes et des salafistes jihadistes, au premier tour, et d’être l’homme du passé qui a laissé la Tunisie dans un état lamentable. La campagne n’a officiellement pas commencé, mais elle promet d’être animée.
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