Les commerçants de l'UNACOIS-JAPPO ne sont pas en phase avec Wade
«Les prix des denrées de première nécessité comme le riz, la farine, le pain, l’huile, ainsi que le ciment, le fer à béton, le transport vont à leur tour subir une baisse. Un tableau des nouveaux prix sera publié au plus tard le 10 janvier 2009», avait déclaré le président de la République, Abdoulaye Wade lors de son adresse à la nation. Mais, à entendre les commerçants, ce n’est pas au chef de l’Etat de décider de la baisse des prix. L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS-JAPPO) lui refuse en tout cas ce droit et ce pouvoir. «Est ce que la baisse des prix des denrées de base dépend du président de la République ?», s’est questionné le vice-président de l’UNACOIS-JAPPO, Moustapha Lo. Répondant à sa propre question, il a fait savoir : «ce que le président de la République peut faire, c’est contrôler les droits de douanes et les subventions qui ne tombent plus d’ailleurs». Le responsable de l’UNACOIS a tenu à préciser que «la baisse des denrées dépend du marché international. Mais avec les tendances actuelles, on espère qu’il y aura un repli sur certains produits». Sur cette lancée, le chargé des relations extérieures, Serigne Dia Ndongo a souligné que «sur la baisse des denrées annoncée, l’Etat ne peut intervenir que sur deux produits que sont le sucre et l’huile qui sont gérés par ses amis».
2008 : une année de crises généralisées
Les commerçants ont, par ailleurs, profité de leur conférence de presse pour tirer un bilan sans complaisance de l’activité économique de l’année 2008. Le secrétaire permanent de l’Unacois-Jappo, Ousmane Sy Ndiaye a situé les problèmes économiques de notre pays sont liés aux difficultés structurelles relatives à la rareté des ressources naturelles, au déficit énergétique, au coût élevé des facteurs de production, à la productivité insuffisante, à l’enclavement de certaines parties du pays, entre autres.
Il a, également, signalé que «cette situation est liée aux échanges extérieurs, structurellement déficitaire, et surtout à l’absence notoire de concertations d’Etat-secteur-privé, qui ont été aggravés par l’alourdissement de la facture pétrolière depuis 2004». L’Unacois-Jappo a retenu que les situations de crise sont récurrentes (crises alimentaire, financière et énergétique, inondations, dépassements budgétaires, dette intérieure, ventes des actions de l’Etat, détournement, soulèvement des marchands ambulants, actions des imams et des jeunes de Kédougou…).
«La situation risque d’empirer»
Un constat qui amène les commerçants à affirmer que : « l’heure est grave et la situation risque d’empirer dans les semaines et les mois à venir. D’évidence, les choses ne vont pas dans la bonne direction au Sénégal ». Devant cette situation de crise généralisée, l’Unacois-Jappo a pensé que la confiance entre Etat et citoyens s’effrite au un rythme vertigineux, face aux limites et manquement graves relevés dans l’activité de cette «mais invisible » qui, jusqu’alors, régulait l’économie. C’est ainsi que cette organisation a considéré qu’ «il urge de prendre des mesures rapidement, d’anticiper sur les implications et d’ériger de nouvelles conditions de gouvernance économique et sociale au profit de la stabilité de notre pays». Les commerçants concèdent que le chef de l’Etat se doit de dialoguer avec l’ensemble des acteurs économiques sans exclusive et le monde social (…)». Cette conférence de presse a également enregistré la participation du président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Cama qui a expliqué que son organisation est en phase sur toutes les questions avec l’Unacois-Jappo.
2008 : une année de crises généralisées
Les commerçants ont, par ailleurs, profité de leur conférence de presse pour tirer un bilan sans complaisance de l’activité économique de l’année 2008. Le secrétaire permanent de l’Unacois-Jappo, Ousmane Sy Ndiaye a situé les problèmes économiques de notre pays sont liés aux difficultés structurelles relatives à la rareté des ressources naturelles, au déficit énergétique, au coût élevé des facteurs de production, à la productivité insuffisante, à l’enclavement de certaines parties du pays, entre autres.
Il a, également, signalé que «cette situation est liée aux échanges extérieurs, structurellement déficitaire, et surtout à l’absence notoire de concertations d’Etat-secteur-privé, qui ont été aggravés par l’alourdissement de la facture pétrolière depuis 2004». L’Unacois-Jappo a retenu que les situations de crise sont récurrentes (crises alimentaire, financière et énergétique, inondations, dépassements budgétaires, dette intérieure, ventes des actions de l’Etat, détournement, soulèvement des marchands ambulants, actions des imams et des jeunes de Kédougou…).
«La situation risque d’empirer»
Un constat qui amène les commerçants à affirmer que : « l’heure est grave et la situation risque d’empirer dans les semaines et les mois à venir. D’évidence, les choses ne vont pas dans la bonne direction au Sénégal ». Devant cette situation de crise généralisée, l’Unacois-Jappo a pensé que la confiance entre Etat et citoyens s’effrite au un rythme vertigineux, face aux limites et manquement graves relevés dans l’activité de cette «mais invisible » qui, jusqu’alors, régulait l’économie. C’est ainsi que cette organisation a considéré qu’ «il urge de prendre des mesures rapidement, d’anticiper sur les implications et d’ériger de nouvelles conditions de gouvernance économique et sociale au profit de la stabilité de notre pays». Les commerçants concèdent que le chef de l’Etat se doit de dialoguer avec l’ensemble des acteurs économiques sans exclusive et le monde social (…)». Cette conférence de presse a également enregistré la participation du président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Cama qui a expliqué que son organisation est en phase sur toutes les questions avec l’Unacois-Jappo.
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