Des cantines et pneus brûlés lors de la manifestation des marchands ambulants
Joint tout à l’heure au téléphone par pressafrik.com, il a été ferme et catégorique. «Notre stratégie est que toutes les localités du Sénégal soient sensibilisées et qu’elles réagissent. Ce que nous n’avons pas caché aux autorités. Il y a pas mal de localités qui se préparent. D’ici la semaine prochaine, il y aura des actions dans d’autres localités», a-t-il révélé.
Rien ne semble pouvoir entamer la détermination des autorités religieuses et coutumières de la banlieue. Ils se disent prêts à tout. Ils n’ont peur de rien, ni pressions, ni répressions. «On s’y attend, nous savons que nous allons mener un combat et nous nous attendons aux conséquences quelles qu’elles puissent être. Nous savons que des pressions viendront de n’importe où mais nous allons conserver le cap», a martelé l’imam Youssoupha Sarr.
Des manœuvres dans le collectif
Des tentatives n’ont pas, en effet, manqué. Le coordonnateur du collectif des imams et notables de Guédiawaye a, à cet effet, précisé qu’il «y a des manœuvres venant des gens qui n’ont pas intérêt ce que le mouvement continue». Il a ajouté que «si un politicien tente de nous déstabiliser, nous allons le combattre et nous le ferons par tous les moyens».
Dans le même registre, l’imam Youssoupha Sarr a fait savoir que «dans leur mouvement, il y a des libéraux et des élus mais il a la force de se maintenir et de tenir le cap». Avant de marteler : «personne ne peut l’infléchir».
A la question de savoir si l’argent, en d’autres termes, une corruption de certains membres du collectif n’allait pas casser le mouvement, il a rétorqué que «c’est un mouvement populaire alors on ne peut juger de l’incorruptibilité de tous. Mais ceux qui sont à la tête sont assez crédibles et on pense qu’il ne sont pas corruptibles». Notre interlocuteur d’avertir : «si des gens se donnent de l’importance pour dire qu’il contrôle notre mouvement et qu’on lui donne de l’argent, c’est le problème des corrupteurs».
La base, la maîtresse du mouvement
Cette interpellation pose ainsi en filigrane le mode d’organisation de ce collectif. Ce que l’imam Youssapha Sarr de décliner : «nous avons la base représentée par les populations et organisée sous forme d’assemblées générales, un collectif qui regroupe les représentations à la base et maintenant un comité exécutif où siègent tous les imams, notables et chefs de quartiers de Guédiawaye».
Le collectif des imams, chefs de quartiers et notables de Guédiawaye ne parle maintenant que des factures d’électricité. Alors que lors de leur marche de samedi 6 décembre dernier, il dénonçait la cherté des factures de courant, du coût de la vie et les délestages longs et intempestifs d’électricité. Interpellé sur cette variation, l’imam bat en brèche.
D’autres revendications en vue
«Nous n’avons jamais varié dans ce qu’on a dit. Tout est bien écrit. Nous avons fait un mémorandum que nous avons donné à la presse et aux autorités. Cependant, il y a des priorités et des sur priorités liées aux problèmes vitaux prioritaires. La résolution des factures salées et des coupures d’électricité peut avoir un impact certain sur les autres préoccupations», a-t-il indiqué.
Il est, par ailleurs, fort possible qu’après le problème de l’électricité, que d’autres revendications soient mises sur la table par ce collectif. Tout dépend de la base comme l’affirme leur coordonnateur. «Après la résolution de cette préoccupation, on va rendre compte à la population qui avisera. Nous avons mis en place un plan d’actions pour le reste».
Rien ne semble pouvoir entamer la détermination des autorités religieuses et coutumières de la banlieue. Ils se disent prêts à tout. Ils n’ont peur de rien, ni pressions, ni répressions. «On s’y attend, nous savons que nous allons mener un combat et nous nous attendons aux conséquences quelles qu’elles puissent être. Nous savons que des pressions viendront de n’importe où mais nous allons conserver le cap», a martelé l’imam Youssoupha Sarr.
Des manœuvres dans le collectif
Des tentatives n’ont pas, en effet, manqué. Le coordonnateur du collectif des imams et notables de Guédiawaye a, à cet effet, précisé qu’il «y a des manœuvres venant des gens qui n’ont pas intérêt ce que le mouvement continue». Il a ajouté que «si un politicien tente de nous déstabiliser, nous allons le combattre et nous le ferons par tous les moyens».
Dans le même registre, l’imam Youssoupha Sarr a fait savoir que «dans leur mouvement, il y a des libéraux et des élus mais il a la force de se maintenir et de tenir le cap». Avant de marteler : «personne ne peut l’infléchir».
A la question de savoir si l’argent, en d’autres termes, une corruption de certains membres du collectif n’allait pas casser le mouvement, il a rétorqué que «c’est un mouvement populaire alors on ne peut juger de l’incorruptibilité de tous. Mais ceux qui sont à la tête sont assez crédibles et on pense qu’il ne sont pas corruptibles». Notre interlocuteur d’avertir : «si des gens se donnent de l’importance pour dire qu’il contrôle notre mouvement et qu’on lui donne de l’argent, c’est le problème des corrupteurs».
La base, la maîtresse du mouvement
Cette interpellation pose ainsi en filigrane le mode d’organisation de ce collectif. Ce que l’imam Youssapha Sarr de décliner : «nous avons la base représentée par les populations et organisée sous forme d’assemblées générales, un collectif qui regroupe les représentations à la base et maintenant un comité exécutif où siègent tous les imams, notables et chefs de quartiers de Guédiawaye».
Le collectif des imams, chefs de quartiers et notables de Guédiawaye ne parle maintenant que des factures d’électricité. Alors que lors de leur marche de samedi 6 décembre dernier, il dénonçait la cherté des factures de courant, du coût de la vie et les délestages longs et intempestifs d’électricité. Interpellé sur cette variation, l’imam bat en brèche.
D’autres revendications en vue
«Nous n’avons jamais varié dans ce qu’on a dit. Tout est bien écrit. Nous avons fait un mémorandum que nous avons donné à la presse et aux autorités. Cependant, il y a des priorités et des sur priorités liées aux problèmes vitaux prioritaires. La résolution des factures salées et des coupures d’électricité peut avoir un impact certain sur les autres préoccupations», a-t-il indiqué.
Il est, par ailleurs, fort possible qu’après le problème de l’électricité, que d’autres revendications soient mises sur la table par ce collectif. Tout dépend de la base comme l’affirme leur coordonnateur. «Après la résolution de cette préoccupation, on va rendre compte à la population qui avisera. Nous avons mis en place un plan d’actions pour le reste».
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