Que fait Ferdinand Coly en ce moment ?
J’ai une période de quatre à cinq mois où je suis resté sans jouer. Cela m’a permis de régler beaucoup de petits problèmes de gauche à droite et de rester un peu longtemps au Sénégal.
Les perspectives pour le prochain mercato ?
Cela n’a pas été facile. Je ne m’attendais pas à rester sans club. Je n’ai pas voulu aussi signer pour signer. J’ai préféré prendre un peu de recul et puis essayé de garder le rythme et suivre mon programme d’entraînement. En fait, c’est ce qui est le plus difficile. Or le mercato nécessite une bonne forme physique. Dans ce cas, il est aisé de comprendre la difficulté à rester longtemps sans jouer. Le Mercato s’ouvre alors, on va évaluer les propositions. Pourquoi ne pas rester encore en Italie ? Je vais faire le point en rentrant début janvier.
Est-ce que vous avez eu des contacts ?
(Rires…) Je ne peux pas trop m’avancer là-dessus. Il y a des clubs italiens mais pourquoi pas un retour aussi en France. Mais bon, ce n’est pas aussi urgent.
Vous avez été annoncé au PSG ?
Il y a eu beaucoup de paroles, mais cela ne sert à rien tant qu’on n’a pas finalisé. Il y a eu des clubs français, il y a eu beaucoup de paroles mais enfin je n’ai pas trouvé de terrain d’entente. On continue, on va essayer de voir ce qui va se présenter au Mercato si c’est intéressant, on continue, sinon on va passer à autre chose.
J’ai une période de quatre à cinq mois où je suis resté sans jouer. Cela m’a permis de régler beaucoup de petits problèmes de gauche à droite et de rester un peu longtemps au Sénégal.
Les perspectives pour le prochain mercato ?
Cela n’a pas été facile. Je ne m’attendais pas à rester sans club. Je n’ai pas voulu aussi signer pour signer. J’ai préféré prendre un peu de recul et puis essayé de garder le rythme et suivre mon programme d’entraînement. En fait, c’est ce qui est le plus difficile. Or le mercato nécessite une bonne forme physique. Dans ce cas, il est aisé de comprendre la difficulté à rester longtemps sans jouer. Le Mercato s’ouvre alors, on va évaluer les propositions. Pourquoi ne pas rester encore en Italie ? Je vais faire le point en rentrant début janvier.
Est-ce que vous avez eu des contacts ?
(Rires…) Je ne peux pas trop m’avancer là-dessus. Il y a des clubs italiens mais pourquoi pas un retour aussi en France. Mais bon, ce n’est pas aussi urgent.
Vous avez été annoncé au PSG ?
Il y a eu beaucoup de paroles, mais cela ne sert à rien tant qu’on n’a pas finalisé. Il y a eu des clubs français, il y a eu beaucoup de paroles mais enfin je n’ai pas trouvé de terrain d’entente. On continue, on va essayer de voir ce qui va se présenter au Mercato si c’est intéressant, on continue, sinon on va passer à autre chose.
Mais qu’est ce qui n’a pas marché en Italie ?
Au contraire, ça a bien marché. Il faut un redoublement des agents parce qu’ils se sont réveillés un peu tard. J’ai fait une excellente saison avec Parme même si elle est redescendue. Ils s’y sont pris un peu tard. En ce qui me concerne, j’ai fait le travail sur le terrain pour lequel j’ai été engagé. De ce côté-là aussi, je suis un peu déçu. Cela nous rappelle simplement qu’il ne faut jamais dormir sur ses lauriers même si sportivement ça va. Cela fait partie aussi de la vie, donc il faut positiver et regarder de l’avant.
Vous avez été dans trois différents championnats : France, Angleterre et Italie, alors quelle a été l’expérience la plus enrichissante ?
Je me suis dévoilé en France. C’est là-bas que j’ai "explosé". J’ai fait un saut difficile en Angleterre parce que j’avais une infection au pied ce qui faisait que je n’ai pas pu m’exprimer comme je le voulais. J’avais touché carrément le fond quoi (rires... et se détend un peu sur le canapé). Il fallait se relancer. J’ai rebondi, je ne sais pas comment. Alors que je ne connaissais rien en Italie, à Pérouse. Je ne savais même pas où c’était et j’ai accepté d’aller là-bas pour me relancer. J’étais vraiment parti à zéro. Cela n’a pas été facile non plus parce que je suis resté deux à trois mois sans jouer. A force de travailler, j’ai réussi à m’imposer sur le terrain. Je me suis imposé chez les tifosi. A Pérouse, cela a été vraiment une expérience enrichissante. Je n’ai jamais cru que j’allais jouer un jour dans le championnat italien. C’est un championnat assez spécial où il y a beaucoup de rigueur, or les Sénégalais n’aiment pas la rigueur (rires). Cinq ans en Italie, j’ai vraiment appris ce que c’était le football.
Comment Ferdinand Coly perçoit le football national ?
(Un peu de grimaces… !) Le football national est un dossier lourd et épineux. C’est vrai qu’on a connu des moments exceptionnels, mais malheureusement, la relève n’a pas suivi. Les structures n’ont pas suivi aussi parce que quand on a joué une coupe du monde, des coupes d’Afrique, on se doit aussi d’avoir des structures nationales, un championnat national qui doit avoir une certaine tenue. Je suis désolé mais chaque fois qu’on vient à Dakar (même si petit à petit on commence à voir avec le stade Demba Diop et quelques structures qui commencent à se mettre en place mais ce n’est pas suffisant), on voit ces enfants jouer sur des terrains vagues, on a un pincement au cœur. Il y a quelques terrains qu’on pourrait aménager, faire des espaces de jeu où le football pourrait se développer parce que l’envie est là et les gens sont motivés. Mais il faut leur donner les moyens de pouvoir s’exprimer. A ce niveau, on sera toujours en retard.
Pourquoi les structures n’ont pas réellement suivi selon vous ?
Je pense que c’est une volonté. Mais on n’a pas mis les moyens pour développer le football sénégalais. Parce que si on s’assoie autour d’une table et essayer de faire déjà ce qu’ils sont en train de faire avec le comité de normalisation qui doit reprendre les bases du football local, les choses peuvent bouger. Je pense que le vivier est ici, il y a vraiment le potentiel. Je pense que c’est un long travail parce qu’on a le temps. Il faut reconstruire parce qu’on n’a pas le choix. Il fallait arriver à ce niveau là, tomber de si haut pour se rendre compte qu’il fallait reconstruire.
Au contraire, ça a bien marché. Il faut un redoublement des agents parce qu’ils se sont réveillés un peu tard. J’ai fait une excellente saison avec Parme même si elle est redescendue. Ils s’y sont pris un peu tard. En ce qui me concerne, j’ai fait le travail sur le terrain pour lequel j’ai été engagé. De ce côté-là aussi, je suis un peu déçu. Cela nous rappelle simplement qu’il ne faut jamais dormir sur ses lauriers même si sportivement ça va. Cela fait partie aussi de la vie, donc il faut positiver et regarder de l’avant.
Vous avez été dans trois différents championnats : France, Angleterre et Italie, alors quelle a été l’expérience la plus enrichissante ?
Je me suis dévoilé en France. C’est là-bas que j’ai "explosé". J’ai fait un saut difficile en Angleterre parce que j’avais une infection au pied ce qui faisait que je n’ai pas pu m’exprimer comme je le voulais. J’avais touché carrément le fond quoi (rires... et se détend un peu sur le canapé). Il fallait se relancer. J’ai rebondi, je ne sais pas comment. Alors que je ne connaissais rien en Italie, à Pérouse. Je ne savais même pas où c’était et j’ai accepté d’aller là-bas pour me relancer. J’étais vraiment parti à zéro. Cela n’a pas été facile non plus parce que je suis resté deux à trois mois sans jouer. A force de travailler, j’ai réussi à m’imposer sur le terrain. Je me suis imposé chez les tifosi. A Pérouse, cela a été vraiment une expérience enrichissante. Je n’ai jamais cru que j’allais jouer un jour dans le championnat italien. C’est un championnat assez spécial où il y a beaucoup de rigueur, or les Sénégalais n’aiment pas la rigueur (rires). Cinq ans en Italie, j’ai vraiment appris ce que c’était le football.
Comment Ferdinand Coly perçoit le football national ?
(Un peu de grimaces… !) Le football national est un dossier lourd et épineux. C’est vrai qu’on a connu des moments exceptionnels, mais malheureusement, la relève n’a pas suivi. Les structures n’ont pas suivi aussi parce que quand on a joué une coupe du monde, des coupes d’Afrique, on se doit aussi d’avoir des structures nationales, un championnat national qui doit avoir une certaine tenue. Je suis désolé mais chaque fois qu’on vient à Dakar (même si petit à petit on commence à voir avec le stade Demba Diop et quelques structures qui commencent à se mettre en place mais ce n’est pas suffisant), on voit ces enfants jouer sur des terrains vagues, on a un pincement au cœur. Il y a quelques terrains qu’on pourrait aménager, faire des espaces de jeu où le football pourrait se développer parce que l’envie est là et les gens sont motivés. Mais il faut leur donner les moyens de pouvoir s’exprimer. A ce niveau, on sera toujours en retard.
Pourquoi les structures n’ont pas réellement suivi selon vous ?
Je pense que c’est une volonté. Mais on n’a pas mis les moyens pour développer le football sénégalais. Parce que si on s’assoie autour d’une table et essayer de faire déjà ce qu’ils sont en train de faire avec le comité de normalisation qui doit reprendre les bases du football local, les choses peuvent bouger. Je pense que le vivier est ici, il y a vraiment le potentiel. Je pense que c’est un long travail parce qu’on a le temps. Il faut reconstruire parce qu’on n’a pas le choix. Il fallait arriver à ce niveau là, tomber de si haut pour se rendre compte qu’il fallait reconstruire.
En 2002, vous avez fait rêver les Sénégalais mais pourquoi après cela n’a plus marché ? D’aucuns ont dit que vous êtes vieux maintenant, vous en pensez quoi ?
(Long rire…) ! Non mais cela me désole toujours. Dans beaucoup d’interview, on a lancé des messages pour dire qu’il faut penser à l’avenir. En une certaine période, on sait très bien que l’avenir ce n’est pas moi. Même si à l’heure actuelle, je peux jouer encore en équipe nationale mais j’ai décidé d’arrêter par conviction personnelle.
Il fallait préparer la relève, mais quand je dis préparer cela ne veut pas dire raser complètement, dire que 2002 c’est fini. Il fallait programmer la relève, incorporer les jeunes petit à petit. Mais, il y a eu des tas d’erreurs qui ont été faites après la coupe du monde. Quand la poule marche, tout le monde veut la prendre. Tout le monde s’est jeté sur l’équipe nationale, tout le monde veut entrer en équipe nationale. On a laissé la porte ouverte trop facilement et il y a eu plus de 80 joueurs voire 100 qui sont passés. Ce n’est pas cela l’équipe nationale. Une équipe nationale, c’est une base où il faut incorporer les jeunes petit à petit. Les espoirs doivent être prêts à taper à la porte. Tout doit être programmé. Des espoirs aux petites catégories, en passant par les juniors et les cadets, on doit avoir le même langage. Si tout le monde travaille, cela peut être intéressant parce que je ne vois pas pourquoi le Sénégal ne peut pas retrouver une équipe compétitive. Je crois que 2002 a été exceptionnel mais on peut retrouver une équipe qui sera compétitive au niveau africain.
Pourquoi vous avez décidé d’arrêter en équipe nationale ?
C’est parce que j’étais blessé physiquement en Egypte et moralement aussi parce qu’en cas d’échec, c’est plus facile de mettre la faute sur le dos des anciens. Moi je l’accepte et je l’ai accepté. J’étais là jusqu’au bout mais quand les choses vont mal, on fait appel aux anciens c’est ce qui s’est passé avec Fadiga, Diao, etc. On fait appel à nous quand il faut éteindre le feu pour qu’en cas de mauvais résultat qu’on puisse tirer sur quelqu’un. C’est ce qui a été fait. J’ai décidé d’arrêter parce que simplement j’avais fait le tour, j’avais assez donné. Je n’avais vraiment pas envie qu’on mette encore ça sur le dos de quelqu’un. Moi je sais le travail que j’ai fait à l’intérieur. Vraiment la coupe est pleine quoi. Stop !
Ce qu’il faut savoir que les dirigeants de club n’acceptent pas libérer les joueurs. Mais cela, tous les internationaux africains le savent. Mais ce n’est pas grave parce qu’il y a le plaisir de venir jouer en équipe nationale. On joue pour son pays pas pour autrui. Mais quand vous venez meurtri, blessé et que vous devez ramer pour regagner tous les efforts que vous avez faits pendant une année ou plusieurs années, cela goure surtout à partir d’un certain âge. A 35 ans, il faut penser à autre chose aussi.
(Long rire…) ! Non mais cela me désole toujours. Dans beaucoup d’interview, on a lancé des messages pour dire qu’il faut penser à l’avenir. En une certaine période, on sait très bien que l’avenir ce n’est pas moi. Même si à l’heure actuelle, je peux jouer encore en équipe nationale mais j’ai décidé d’arrêter par conviction personnelle.
Il fallait préparer la relève, mais quand je dis préparer cela ne veut pas dire raser complètement, dire que 2002 c’est fini. Il fallait programmer la relève, incorporer les jeunes petit à petit. Mais, il y a eu des tas d’erreurs qui ont été faites après la coupe du monde. Quand la poule marche, tout le monde veut la prendre. Tout le monde s’est jeté sur l’équipe nationale, tout le monde veut entrer en équipe nationale. On a laissé la porte ouverte trop facilement et il y a eu plus de 80 joueurs voire 100 qui sont passés. Ce n’est pas cela l’équipe nationale. Une équipe nationale, c’est une base où il faut incorporer les jeunes petit à petit. Les espoirs doivent être prêts à taper à la porte. Tout doit être programmé. Des espoirs aux petites catégories, en passant par les juniors et les cadets, on doit avoir le même langage. Si tout le monde travaille, cela peut être intéressant parce que je ne vois pas pourquoi le Sénégal ne peut pas retrouver une équipe compétitive. Je crois que 2002 a été exceptionnel mais on peut retrouver une équipe qui sera compétitive au niveau africain.
Pourquoi vous avez décidé d’arrêter en équipe nationale ?
C’est parce que j’étais blessé physiquement en Egypte et moralement aussi parce qu’en cas d’échec, c’est plus facile de mettre la faute sur le dos des anciens. Moi je l’accepte et je l’ai accepté. J’étais là jusqu’au bout mais quand les choses vont mal, on fait appel aux anciens c’est ce qui s’est passé avec Fadiga, Diao, etc. On fait appel à nous quand il faut éteindre le feu pour qu’en cas de mauvais résultat qu’on puisse tirer sur quelqu’un. C’est ce qui a été fait. J’ai décidé d’arrêter parce que simplement j’avais fait le tour, j’avais assez donné. Je n’avais vraiment pas envie qu’on mette encore ça sur le dos de quelqu’un. Moi je sais le travail que j’ai fait à l’intérieur. Vraiment la coupe est pleine quoi. Stop !
Ce qu’il faut savoir que les dirigeants de club n’acceptent pas libérer les joueurs. Mais cela, tous les internationaux africains le savent. Mais ce n’est pas grave parce qu’il y a le plaisir de venir jouer en équipe nationale. On joue pour son pays pas pour autrui. Mais quand vous venez meurtri, blessé et que vous devez ramer pour regagner tous les efforts que vous avez faits pendant une année ou plusieurs années, cela goure surtout à partir d’un certain âge. A 35 ans, il faut penser à autre chose aussi.
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