Abdou Fall, vice-président de l'Assemblée nationale
Le vice-président de l’Assemblée nationale et membre du comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Abdou Fall prône le retour à la case départ à l’Assemblée nationale avec cinq pour le mandat du président au lieu d’un an comme le stipule la loi Sada Ndiaye qui a destitué Macky Sall. Il l’a sans ambages affirmé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) lors de l’émission Grand jury.
«J’assume les actes posés pour le départ de Macky»
«Je pense qu’il serait utile qu’on revienne sur la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale. Je pense que la ramener à un an ne me semble pas une bonne option. Aussi bien celle du Sénat que de l’Assemblée nationale. On revient à l’orthodoxie dès lors qu’on a réglé le problème Macky Sall. Je l’assume», a déclaré l’ancien porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sans gêne. Et d’argumenter : «en vérité, on est en politique. Lorsque les règles du jeu sont violées, le parti se protège. Je pense que c’est une expérience malheureuse qu’on a vécu».
Abdou Fall est d’avis que «si le parti qui a choisi pour un poste ne veut plus de toi et te demande de partir, tu dois te retirer». Et d’ajouter : «c’est ça la règle parce qu’en politique. Si Macky Sall était un allié qui a apporté un pourcentage dans notre victoire, et que la contrepartie est qu’on le mette président et qu’on veuille le changer et qu’il refuse, je le comprendrai. Mais c’est quelqu’un qu’on a choisi parmi tant d’autres selon des procédures internes au parti. J’assume tous les actes qu’on a posé pour le départ de Macky et il fallait les poser».
«Le Sénat n’est pas plus légitime que l’Assemblée nationale»
Le vice-président de l’Assemblée nationale a estimé que «c ’est ce qui est dangereux dans les crises et c’est pour cela qu’il faut les éviter autant que possible». Il a, en outre, souligné que «on a géré une crise, une fois qu’on en sort, il faut qu’on évalue». C’est pour ainsi évoquer la question de préséance entre le Sénat et l’Assemblée nationale.
«Que le président du Sénat soit du point de vue de l’ordonnancement institutionnel devant l’Assemblée nationale n’est pas normal. Le Sénat n’a pas une légitimité qui lui permet d’être au dessus de l’Assemblée nationale. Moi je pense qu’il faut rééquilibrer. Maintenant qu’on est sorti de cette crise, il faut qu’on se remette au tour d’une table, qu’on puisse revoir le règlement intérieur du Parlement pour qu’une redistribution plus équitable se fasse au niveau du bureau du Parlement, entre les sénateurs et les députés. Je le pense», a martelé le membre du Comité directeur du PDS.
Abdou Fall frustré à Thiès ?
Abordant la question de son retour à Thiès pour redynamiser et permettre le PDS de faire face au Rewmi, l’ancien maire des HLM a semblé un peu irrité. «Ce que j’ai accepté comme sacrifice jusque-là, je ne continuerai pas de l’accepter dans des conditions que je l’ai faites. A priori j’attends qu’on voit comment gérer les prochaines élections locales à Thiès. Je ne continuerai pas de fonctionner comme je l’ai fait jusque-là à Thiès», a-t-il affirmé sur un ton ferme. Maintenant, a-t-il poursuivi, «je reste militant. A l’état actuel des choses je ne suis candidat à rien du tout. Je n’ai de projet personnel ni sur Thiès, ni sur le pays. Le parti doit discuter pour voir comment régler la situation politique à Thiès. C’est une situation si on ne la résout pas à temps, cela signifie qu’on va laisser encore Idrissa Seck à Thiès».
Abdou Fall a, par ailleurs indiqué qu’il est allé dans des conditions extrêmement difficiles à Thiès. «Mon objectif n’était pas de le gagner c’était pas possible. J’ai aidé à remettre le parti en place, maintenant le parti va voir comment envisager les prochaines élections», a-t-il ajouté.
«J’assume les actes posés pour le départ de Macky»
«Je pense qu’il serait utile qu’on revienne sur la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale. Je pense que la ramener à un an ne me semble pas une bonne option. Aussi bien celle du Sénat que de l’Assemblée nationale. On revient à l’orthodoxie dès lors qu’on a réglé le problème Macky Sall. Je l’assume», a déclaré l’ancien porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sans gêne. Et d’argumenter : «en vérité, on est en politique. Lorsque les règles du jeu sont violées, le parti se protège. Je pense que c’est une expérience malheureuse qu’on a vécu».
Abdou Fall est d’avis que «si le parti qui a choisi pour un poste ne veut plus de toi et te demande de partir, tu dois te retirer». Et d’ajouter : «c’est ça la règle parce qu’en politique. Si Macky Sall était un allié qui a apporté un pourcentage dans notre victoire, et que la contrepartie est qu’on le mette président et qu’on veuille le changer et qu’il refuse, je le comprendrai. Mais c’est quelqu’un qu’on a choisi parmi tant d’autres selon des procédures internes au parti. J’assume tous les actes qu’on a posé pour le départ de Macky et il fallait les poser».
«Le Sénat n’est pas plus légitime que l’Assemblée nationale»
Le vice-président de l’Assemblée nationale a estimé que «c ’est ce qui est dangereux dans les crises et c’est pour cela qu’il faut les éviter autant que possible». Il a, en outre, souligné que «on a géré une crise, une fois qu’on en sort, il faut qu’on évalue». C’est pour ainsi évoquer la question de préséance entre le Sénat et l’Assemblée nationale.
«Que le président du Sénat soit du point de vue de l’ordonnancement institutionnel devant l’Assemblée nationale n’est pas normal. Le Sénat n’a pas une légitimité qui lui permet d’être au dessus de l’Assemblée nationale. Moi je pense qu’il faut rééquilibrer. Maintenant qu’on est sorti de cette crise, il faut qu’on se remette au tour d’une table, qu’on puisse revoir le règlement intérieur du Parlement pour qu’une redistribution plus équitable se fasse au niveau du bureau du Parlement, entre les sénateurs et les députés. Je le pense», a martelé le membre du Comité directeur du PDS.
Abdou Fall frustré à Thiès ?
Abordant la question de son retour à Thiès pour redynamiser et permettre le PDS de faire face au Rewmi, l’ancien maire des HLM a semblé un peu irrité. «Ce que j’ai accepté comme sacrifice jusque-là, je ne continuerai pas de l’accepter dans des conditions que je l’ai faites. A priori j’attends qu’on voit comment gérer les prochaines élections locales à Thiès. Je ne continuerai pas de fonctionner comme je l’ai fait jusque-là à Thiès», a-t-il affirmé sur un ton ferme. Maintenant, a-t-il poursuivi, «je reste militant. A l’état actuel des choses je ne suis candidat à rien du tout. Je n’ai de projet personnel ni sur Thiès, ni sur le pays. Le parti doit discuter pour voir comment régler la situation politique à Thiès. C’est une situation si on ne la résout pas à temps, cela signifie qu’on va laisser encore Idrissa Seck à Thiès».
Abdou Fall a, par ailleurs indiqué qu’il est allé dans des conditions extrêmement difficiles à Thiès. «Mon objectif n’était pas de le gagner c’était pas possible. J’ai aidé à remettre le parti en place, maintenant le parti va voir comment envisager les prochaines élections», a-t-il ajouté.
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