Depuis 2012, le Sénégal n’a pas connu une inflation aussi vertigineuse. Les Réseaux sociaux sont devenus les murs de lamentation. Une comparaison des prix y est effectuée. Et certains citoyens appellent leurs compatriotes et les membres du Collectif Noo lank, noo bagn au secours. Sur Facebook, Soya Diagne Dakarois dresse un tableau des nouveaux prix de certaines denrées de première nécessité et demande aux Sénégalais qui ont élu Macky Sall de s'armer de courage et de s'apprêter à souffrir.
PressAfrik a été à la source pour voir si réellement les prix ont prix l’ascenseur ou pas. 10 heures tapantes à l’établissement Keur Serigne Fallou, situé à l’entrée Bourguiba, à proximité du marché Castor. Modou Fall, gérant du magasin, exténué par une matinée chargée d’approvisionnement, il prend quelques minutes pour reprendre son souffle. Dans un environnement achalandé, le bonhomme fait le listing des prix actuellement en cours des denrées de première nécessité.
Le sac de riz parfumé est passé de 14 000 à 19 000 Fcfa
« Le sac de riz a connu une hausse constante de son prix depuis l’an 2012. Le riz parfumé qui coûtait 14 000 FCFA, le sac de 50 kg s’acquiert maintenant à 19 .000 FCFA. Le riz non parfumé est passé de 12 000 à 14 500 FCFA le sac. Le riz local est constant, c’est entre (7500-8000) le sac de 25 kg. Pour le bidon d’huile de 20 L, il a connu également une hausse de 14.000 à 18 500F FCFA. Le sac de sucre qui coûtait 25.500 est fixé maintenant à 28 000 FCFA» liste le commerçant avant d’en venir aux explications et aux raisons qui, selon lui, motivent ces hausses répétitives.
« Pour ces produits importés, si les taxes douaniers augmentent, cela se répercute directement sur les produits. C’est le cas du riz et de l’huile. Tel n’est pas le cas, pour la pomme de terre et l’oignon dont les prix varient selon la période », argumente Modou Fall.
PressAfrik a été à la source pour voir si réellement les prix ont prix l’ascenseur ou pas. 10 heures tapantes à l’établissement Keur Serigne Fallou, situé à l’entrée Bourguiba, à proximité du marché Castor. Modou Fall, gérant du magasin, exténué par une matinée chargée d’approvisionnement, il prend quelques minutes pour reprendre son souffle. Dans un environnement achalandé, le bonhomme fait le listing des prix actuellement en cours des denrées de première nécessité.
Le sac de riz parfumé est passé de 14 000 à 19 000 Fcfa
« Le sac de riz a connu une hausse constante de son prix depuis l’an 2012. Le riz parfumé qui coûtait 14 000 FCFA, le sac de 50 kg s’acquiert maintenant à 19 .000 FCFA. Le riz non parfumé est passé de 12 000 à 14 500 FCFA le sac. Le riz local est constant, c’est entre (7500-8000) le sac de 25 kg. Pour le bidon d’huile de 20 L, il a connu également une hausse de 14.000 à 18 500F FCFA. Le sac de sucre qui coûtait 25.500 est fixé maintenant à 28 000 FCFA» liste le commerçant avant d’en venir aux explications et aux raisons qui, selon lui, motivent ces hausses répétitives.
« Pour ces produits importés, si les taxes douaniers augmentent, cela se répercute directement sur les produits. C’est le cas du riz et de l’huile. Tel n’est pas le cas, pour la pomme de terre et l’oignon dont les prix varient selon la période », argumente Modou Fall.
Les commerçants accusent le Gouvernement
«Gueye Dollars», de son vrai nom Bassirou Gueye, dont le magasin grossiste est niché en plein cœur du marché, conforte la thèse de son compère Modou Fall. Assis sur son tabouret, «Gueye Dollars» précise que «ce sont toujours les prix des produits d’importations qui connaissent ces variations parfois démesurées. L’Etat ne fait rien pour une régulation des prix. Si les taxes douanières qui ne cessent d’augmenter ne baissent pas, ce sont les populations qui vont trinquer. Car nous commerçants, nous sommes obligés d’appliquer la vérité des prix. Pourtant en 2012, Macky Sall avait fait des promesses pour maîtriser sensiblement l’inflation. Il n’en est rien», se désole t-il.
Les propos du commerçant ont tellement révolté la ménagère qui suivait nos échanges qu’elle n’a pas attendu notre question. Une réaction quasi viscérale. «Dans un pays où le salaire moyen tourne généralement autour de 50 000 Francs CFA, le sac de 25 kg de lait en poudre se vend à 48.000 FCFA. Et, l’Etat ne se gêne pas de dilapider notre argent sur des questions futiles et inutiles au lieu de trouver des solutions pour freiner, juguler cette hausse vertigineuse», peste-t-elle. Elle finit par décliner son identité, «je m’appelle Fatou Mbaye. Franchement, ce pays est difficile, tout va mal !»
Cet avis de Fatou Mbaye est partagé par la dizaine de ménagères que nous avons rencontrée au marché Castors. Elles tiennent quasiment toutes le même discours. Pour ce qui est des prix égrenés par ces deux commerçants, ils sont appliqués partout, parce qu’ils disent qu’ils (les commerçants) ont presque tous les mêmes fournisseurs.
Face à une hausse qui frôle des sommets, que fait le gouvernement pour freiner ou réduire cette flambée ?
«Gueye Dollars», de son vrai nom Bassirou Gueye, dont le magasin grossiste est niché en plein cœur du marché, conforte la thèse de son compère Modou Fall. Assis sur son tabouret, «Gueye Dollars» précise que «ce sont toujours les prix des produits d’importations qui connaissent ces variations parfois démesurées. L’Etat ne fait rien pour une régulation des prix. Si les taxes douanières qui ne cessent d’augmenter ne baissent pas, ce sont les populations qui vont trinquer. Car nous commerçants, nous sommes obligés d’appliquer la vérité des prix. Pourtant en 2012, Macky Sall avait fait des promesses pour maîtriser sensiblement l’inflation. Il n’en est rien», se désole t-il.
Les propos du commerçant ont tellement révolté la ménagère qui suivait nos échanges qu’elle n’a pas attendu notre question. Une réaction quasi viscérale. «Dans un pays où le salaire moyen tourne généralement autour de 50 000 Francs CFA, le sac de 25 kg de lait en poudre se vend à 48.000 FCFA. Et, l’Etat ne se gêne pas de dilapider notre argent sur des questions futiles et inutiles au lieu de trouver des solutions pour freiner, juguler cette hausse vertigineuse», peste-t-elle. Elle finit par décliner son identité, «je m’appelle Fatou Mbaye. Franchement, ce pays est difficile, tout va mal !»
"Le Gouvernement laisse les commerçants véreux exterminer la population", selon les ménagèresLa ménagère prie pour que le gouvernement «intervienne rapidement afin de ramener les prix à un niveau raisonnable, à la portée des populations Goorgorlu (débrouillards) plutôt que de laisser les commerçants véreux «exterminer» les populations en s’adonnant à des spéculations intenables sur les prix».
Cet avis de Fatou Mbaye est partagé par la dizaine de ménagères que nous avons rencontrée au marché Castors. Elles tiennent quasiment toutes le même discours. Pour ce qui est des prix égrenés par ces deux commerçants, ils sont appliqués partout, parce qu’ils disent qu’ils (les commerçants) ont presque tous les mêmes fournisseurs.
Face à une hausse qui frôle des sommets, que fait le gouvernement pour freiner ou réduire cette flambée ?
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