Face à l’incivisme et aux comportements déviants sur la problématique de l’assainissement, le Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) a organisé hier mercredi 27 novembre 2019 un panel sur le « Civisme et l’Assainissement ». Au cours de cette rencontre de haut niveau qui a regroupé la direction générale l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), la Direction de l’urbanisme et l’Association des Acteurs de l’Assainissement du Sénégal, les conseillers du Cese ont passé au peigne fin tous les aspects de la question avant d’appeler à la mise en place d’une large coalition. Laquelle regrouperait les populations, la société civile et les acteurs institutionnels pour combattre ce fléau des temps modernes.
« Nous appelons à ce qu’il y ait une meilleure synergie entre les acteurs, les cadres institutionnels de l’Urba- nisme, de l’Onas... Nous recommandons que les lois et textes qui régissent le civisme et l’assainissement soient appliqués», a indiqué Momar Samb qui a présidé le panel. Il a, à ce titre, appelé l’Etat à sévir contre les contrevenants par des sanctions pour dissuader les comportements déviants qui produisent l’incivisme et détériorent l’environnement. Et de se répéter : « Nous appelons à la mise en place d’une coalition entre les populations, la société civile et les institutions. Chacun de nous est interpellé ».
Des problèmes soulevés et des pistes de solutions déclinées… L’autre préoccupation soulevée par le se- crétaire général de l’Onas est lié au manque de moyens auquel est confronté le Service d’hygiène. « Les agents du Service d’hygiène étaient dotés jadis de moyens suffisants pour assurer la police de l’hygiène. Aujourd’hui, il faut le reconnaitre, il n’a plus les moyens de sa politique. Il faut redonner à ce service des moyens pour qu’il puisse faire correctement son travail », a plaidé Momar Samb en réponse à une inter- pellation d’un conseiller du Cese.
Malgré les griefs exposés par le collège des délégués de l’Onas et les difficultés rencontrées par les populations avec les eaux nauséabondes des caniveaux de l’Onas qui suintent un peu partout, le secrétaire général de cette société a tiré un bilan reluisant de l’action de sa structure. « Nous sommes les premiers en Afrique noire. Des pays d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique du Sud viennent s’inspirer de notre expertise en matière d’assainissement. Le Sénégal est aujourd’hui une école de technologie en matière d’assainissement », a soutenu sans rire M. Ca- mara. Qui a conclu en disant qu’ « en matière d’assainissement, nous pouvons être fiers de cette place du Sénégal Pour la première fois, nous nous engageons dans un délai de 4 à 5 ans avec plus de 200 milliards d’investisse- ment. Il y a un pas de géant qui a été fait dans l’assainissement ». On aimerait bien savoir ce que pensent les populations de cette déclaration.
Le Témoin
« Nous appelons à ce qu’il y ait une meilleure synergie entre les acteurs, les cadres institutionnels de l’Urba- nisme, de l’Onas... Nous recommandons que les lois et textes qui régissent le civisme et l’assainissement soient appliqués», a indiqué Momar Samb qui a présidé le panel. Il a, à ce titre, appelé l’Etat à sévir contre les contrevenants par des sanctions pour dissuader les comportements déviants qui produisent l’incivisme et détériorent l’environnement. Et de se répéter : « Nous appelons à la mise en place d’une coalition entre les populations, la société civile et les institutions. Chacun de nous est interpellé ».
Des problèmes soulevés et des pistes de solutions déclinées… L’autre préoccupation soulevée par le se- crétaire général de l’Onas est lié au manque de moyens auquel est confronté le Service d’hygiène. « Les agents du Service d’hygiène étaient dotés jadis de moyens suffisants pour assurer la police de l’hygiène. Aujourd’hui, il faut le reconnaitre, il n’a plus les moyens de sa politique. Il faut redonner à ce service des moyens pour qu’il puisse faire correctement son travail », a plaidé Momar Samb en réponse à une inter- pellation d’un conseiller du Cese.
Malgré les griefs exposés par le collège des délégués de l’Onas et les difficultés rencontrées par les populations avec les eaux nauséabondes des caniveaux de l’Onas qui suintent un peu partout, le secrétaire général de cette société a tiré un bilan reluisant de l’action de sa structure. « Nous sommes les premiers en Afrique noire. Des pays d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique du Sud viennent s’inspirer de notre expertise en matière d’assainissement. Le Sénégal est aujourd’hui une école de technologie en matière d’assainissement », a soutenu sans rire M. Ca- mara. Qui a conclu en disant qu’ « en matière d’assainissement, nous pouvons être fiers de cette place du Sénégal Pour la première fois, nous nous engageons dans un délai de 4 à 5 ans avec plus de 200 milliards d’investisse- ment. Il y a un pas de géant qui a été fait dans l’assainissement ». On aimerait bien savoir ce que pensent les populations de cette déclaration.
Le Témoin
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