Plus de 70 partis entrent ce samedi en campagne au Burkina Faso pour un scrutin inédit qui permettra d'élire 127 députés, de nouveaux maires et conseillers municipaux. Grande première, cette élection est placée sous le signe de la biométrie, censée garantir une plus grande transparence.
Le score qu'obtiendra le parti au pouvoir reste un mystère. Car le Congrès pour la démocratie et le progrès est en pleine recomposition. Lors du dernier congrès, plusieurs barons ont été mis à l'écart. Ils ne seront donc pas candidats. C'est le cas de Roc Kaboré, l'actuel président de l'Assemblée, et du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré.
Autre inconnue : la nouvelle garde investie pour ce scrutin sera-t-elle à la hauteur ? Ce sera un test pour le pouvoir, mais aussi pour le gouvernement, car la plupart des ministres débutent aujourd'hui leur campagne. Le score de François Compaoré sera également suivi de près. Le petit frère du président avait déjà été candidat en 1992. Mais cette année, l'enjeu est différent : les députés qui seront élus accompagneront le dernier mandat théorique de Blaise Compaoré, qui doit laisser son fauteuil en 2015.
Autre question, celle de la place que prendra l'opposition, et notamment les sankaristes. Le scrutin dira si leur montée en puissance se confirme. Enfin, ce vote est le premier depuis les mutineries de 2011, sous fond de grogne sociale et de tension qui persiste dans les écoles et les universités. Un climat qui pourrait jouer sur la mobilisation des électeurs.
Le score qu'obtiendra le parti au pouvoir reste un mystère. Car le Congrès pour la démocratie et le progrès est en pleine recomposition. Lors du dernier congrès, plusieurs barons ont été mis à l'écart. Ils ne seront donc pas candidats. C'est le cas de Roc Kaboré, l'actuel président de l'Assemblée, et du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré.
Autre inconnue : la nouvelle garde investie pour ce scrutin sera-t-elle à la hauteur ? Ce sera un test pour le pouvoir, mais aussi pour le gouvernement, car la plupart des ministres débutent aujourd'hui leur campagne. Le score de François Compaoré sera également suivi de près. Le petit frère du président avait déjà été candidat en 1992. Mais cette année, l'enjeu est différent : les députés qui seront élus accompagneront le dernier mandat théorique de Blaise Compaoré, qui doit laisser son fauteuil en 2015.
Autre question, celle de la place que prendra l'opposition, et notamment les sankaristes. Le scrutin dira si leur montée en puissance se confirme. Enfin, ce vote est le premier depuis les mutineries de 2011, sous fond de grogne sociale et de tension qui persiste dans les écoles et les universités. Un climat qui pourrait jouer sur la mobilisation des électeurs.
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