Dès la fermeture des bureaux de vote, le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui a dirigé la médiation régionale, a tenu à féliciter la population du Lesotho. « De tout ce que j'ai pu voir, tout s'est extrêmement bien passé », a-t-il déclaré.
La Commission électorale indépendante (IEC) a elle aussi constaté que le scrutin s'était déroulé sans incident majeur, déplorant seulement que deux bureaux sur plus de deux-mille présentaient des problèmes de bulletins de vote.
Certains observateurs craignent cependant que des violences post-électorales ne puissent se produire si le camp du Premier ministre sortant, Thomas Thabane, obtient la victoire.
C'est en effet par lui que la crise était arrivée en juin 2014, quand il avait suspendu le Parlement pour éviter une motion de censure. S'en étaient suivis des combats entre forces de sécurité, puis la fuite de Thabane vers l'Afrique du Sud.
De retour au Lesotho, l'ancien dirigeant a annoncé qu'il livrait sa dernière bataille. Il est âgé de 75 ans. Face à lui, un autre ancien Premier ministre, Pakalitha Mosisili, âgé de 69 ans. L'Assemblée lui avait échappé de peu en 2012. Il espère obtenir cette fois-ci sa revanche
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