Des combattants de la Seleka, ce mardi 10 septembre à Bangui, en route vers Bossangoa, où plus de 60 personnes ont été tuées dans les violences de ces derniers jours. AFP PHOTO / PACOME PABANDJI
La tension reste toujours vive à Bossangoa. Chrétiens et musulmans ne s’affrontent pas directement pour l’instant ici, mais ils se regardent en chien de faïence.
Tout à commencé quand des hommes armés ont attaqué la position des ex-Séléka et les membres de la communauté musulmane samedi dernier. Les représailles de la Séléka ont été cruelles. Il y a eu des morts et plus 4500 personnes ont trouvé refuge chez les prêtres catholiques et comptent y rester, malgré le manque d’assistance. « Nous allons rester ici aussi longtemps qu’il le faut. Nous voulons la présence d’une force neutre, pour sécuriser la ville. C'est à ce moment là que nous rentrerons chez nous » raconte un témoin.
Du côté de la communauté musulmane, on se dit aussi victime et on affirme qu’il ne faut pas assimiler des éléments de la Séléka aux musulmans. « Actuellement nous, les musulmans, nous souffrons beaucoup. C’est notre pays, nous sommes nés ici. Mais nos frères nous prennent toujours pour des étrangers. Ils nous assimilent à leur malheur et nous ne comprenons pas. Nos enfants souffrent de faim. Qu’allons nous faire, qu’allons nous faire ? La ville de Bossangoa est aussi la nôtre. Nous demandons la paix, nous voulons que la paix se fasse » assure un autre homme.
La représentante du secrétaire général des Nations unies chargée des affaires humanitaires, Kaarina Immonen, qui s’est rendue jeudi à Bossangoa, a appelé les autorités à vite agir afin de mettre de l’ordre.
Tout à commencé quand des hommes armés ont attaqué la position des ex-Séléka et les membres de la communauté musulmane samedi dernier. Les représailles de la Séléka ont été cruelles. Il y a eu des morts et plus 4500 personnes ont trouvé refuge chez les prêtres catholiques et comptent y rester, malgré le manque d’assistance. « Nous allons rester ici aussi longtemps qu’il le faut. Nous voulons la présence d’une force neutre, pour sécuriser la ville. C'est à ce moment là que nous rentrerons chez nous » raconte un témoin.
Du côté de la communauté musulmane, on se dit aussi victime et on affirme qu’il ne faut pas assimiler des éléments de la Séléka aux musulmans. « Actuellement nous, les musulmans, nous souffrons beaucoup. C’est notre pays, nous sommes nés ici. Mais nos frères nous prennent toujours pour des étrangers. Ils nous assimilent à leur malheur et nous ne comprenons pas. Nos enfants souffrent de faim. Qu’allons nous faire, qu’allons nous faire ? La ville de Bossangoa est aussi la nôtre. Nous demandons la paix, nous voulons que la paix se fasse » assure un autre homme.
La représentante du secrétaire général des Nations unies chargée des affaires humanitaires, Kaarina Immonen, qui s’est rendue jeudi à Bossangoa, a appelé les autorités à vite agir afin de mettre de l’ordre.
Autres articles
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso