« Le jour de mon arrestation, j'avais quitté mon école. A l'époque, je préparais mon examen de baccalauréat. Une fois chez mois je suis resté un bout de temps dans la cour, à prendre de l'air. C'est alors que j'ai entendu un grand bruit. Ils (les policiers) ont débarqué et demandé après quelqu'un qui n'habitait à la maison. Ils mont ensuite demandé mon nom. J'ai répondu, mais ils ne m'ont pas cru. C’est là qu’ils m'ont menotté et m'ont demandé où se trouvait ma chambre. Ils ont invité ma mère à les suivre à la police pour un interrogatoire. C'est ainsi que je me suis retrouvé en prison. A la police, mes codétenus et moi sommes restés deux jours sans avoir les raisons de notre arrestation. Ce n'est qu'au troisième jour qu'ils m'ont dit que j'étais poursuivi pour association de malfaiteurs et terrorisme. Une fois placé sous mandat de dépôt à la prison de Reubeuss je n'en revenais toujours pas, je ne pouvais pas imaginer qu'on pouvait entasser autant de personnes dans une chambre. Il y avait 250 détenus dans place étroite. je suis resté trois jours sans me doucher. On a queue pour accéder aux toilettes. Au cous du procès, le procureur a consacré prés de trois tours d'horloge pour articuler son réquisitoire, sans même nous citer nommément. Et lorsqu'il a dit : " Pape Kibili Coulibaly ans de travaux forcés", je suis resté aphone, j'étais abattu le jour du délibéré, après que le juge a prononcé mon acquittement, j'ai rendu grâce à Dieu ils ont sali mon nom, ils m'ont privé de trois années de ma vie mieux, je n'ai pu faire mon examen, qui étais pour moi une chance de trouver de travail. »
« Le jour de mon arrestation, j'avais quitté mon école. A l'époque, je préparais mon examen de baccalauréat. Une fois chez mois je suis resté un bout de temps dans la cour, à prendre de l'air. C'est alors que j'ai entendu un grand bruit. Ils (les policiers) ont débarqué et demandé après quelqu'un qui n'habitait à la maison. Ils mont ensuite demandé mon nom. J'ai répondu, mais ils ne m'ont pas cru. C’est là qu’ils m'ont menotté et m'ont demandé où se trouvait ma chambre. Ils ont invité ma mère à les suivre à la police pour un interrogatoire. C'est ainsi que je me suis retrouvé en prison. A la police, mes codétenus et moi sommes restés deux jours sans avoir les raisons de notre arrestation. Ce n'est qu'au troisième jour qu'ils m'ont dit que j'étais poursuivi pour association de malfaiteurs et terrorisme. Une fois placé sous mandat de dépôt à la prison de Reubeuss je n'en revenais toujours pas, je ne pouvais pas imaginer qu'on pouvait entasser autant de personnes dans une chambre. Il y avait 250 détenus dans place étroite. je suis resté trois jours sans me doucher. On a queue pour accéder aux toilettes. Au cous du procès, le procureur a consacré prés de trois tours d'horloge pour articuler son réquisitoire, sans même nous citer nommément. Et lorsqu'il a dit : " Pape Kibili Coulibaly ans de travaux forcés", je suis resté aphone, j'étais abattu le jour du délibéré, après que le juge a prononcé mon acquittement, j'ai rendu grâce à Dieu ils ont sali mon nom, ils m'ont privé de trois années de ma vie mieux, je n'ai pu faire mon examen, qui étais pour moi une chance de trouver de travail. »
Autres articles
-
L’Afrique subsaharienne représente 50% des besoins de financement (PAM)
-
Économie bleue : le ministre Abdourahmane Sarr présente le compact régional du MCC dans le cadre de la Vision Sénégal 2050
-
La COJAPIS réclame des assises nationales pour résoudre la crise du secteur de la pêche
-
Saint-Louis : célébration du "Magalu Ndamli" du 27 au 30 novembre
-
Guinée Conakry: la Compagnie Air Sénégal poursuivie pour escroquerie et abus de confiance