Comme par exemple : utiliser des études sociologiques pour comprendre davantage ce que veulent concrètement ces gens, afin de mieux se lancer avec eux dans les négociations et dans la mise en œuvre des projets d’investissements locaux. Résultat attendu : un échec récurrent lors de l’application des différents accords passés !
Les couches sociales du Nord sont en réalité les plus stratifiées du Mali. Un tamasheq n’est pas un tamasheq, un arabe n’est pas un arabe, non pas par différence de couleur mais par une stratification sociale. C’est ce que Rostov signale dans ses cinq étapes du développement dont le premier est la stratification basique d’une société conservatrice.
La question principale est de bien situer cette situation et de chercher à savoir si les groupes armés l’utilisent comme stratégie de négociation. En terme très clair, au-delà de la porosité intergroupe, les groupes armés entrent aussi dans la coordination et en sortent selon une stratégie bien rodée.
Au regard de cela, les groupes qui sont en présence à Alger n’ont certainement pas une légitimité avérée. D’autant plus que d’autres ne sont pas d’accord avec eux pour être avec le Mali. Alors comment asseoir leur légitimité en signant avec eux sans savoir leur base de légitimité ?
Cette légitimation au sens large, social et institutionnel devrait logiquement être le départ des négociations. Ainsi, le Mali saurait quels sont les autres groupes qui sont réellement avec lui et ne sont pas représentés à Alger.
Cela, pour avoir une meilleure stratégie afin de faire face aux risques de dérapages. C’est ce qu’on appelle en planification stratégique, l’analyse des hypothèses de réussite d’une action politique. Mais tout de même, dans le phénomène de rébellion récurrente dans notre septentrion, il existe des paramètres extérieurs qui la favorisent. C’est l’influence négative de la Libye !
La Libye ? « L’usine secondaire de fabrication des rebelles » qu’est ce pays, va toujours continuer sa production. A court terme, il n’est même pas exclu de voir émerger de cet Etat désormais en lambeaux pour rejoindre les groupes préexistants dans notre septentrion. L’essentiel n’est certainement pas de signer un accord mais surtout un accord global et durable avec des acteurs crédibles et légitimes.
Mais comment ? Lorsque l’on sait que ce n’est pas une élection qui a constitué les groupes armés et leurs leaders, encore moins l’appartenance ethnique. Mais tout simplement que ce sont les intérêts directs et égoïstes des uns et des autres qui les a engendrés, notamment selon un contexte géopolitique donné.
Ce qui fait que des accords signés avec des groupes illégitimes seraient toujours voués à l’échec. Car les populations légitimes, elles existent nombreuses et silencieuses, vont bien se réveiller un jour ou l’autre pour désavouer ceux qui simplement par la force des armes pensent les représenter.
Alors, il est donc préférable que le MAA, MNLA et autres restent dans le giron de la république pour signer des accords à Alger au lieu du chantage permanent. Dans ce dernier cas, il y aura forcément un risque de guerre civile entre populations du nord. Mais nul n’y a intérêt !
D’ailleurs, l’étude de la géostratégie des ressources naturelles qui gouverne le monde ne continue-t-elle pas de nous enseigner que dans une lutte politique : il faut savoir composer pour gagner sa cause ? Sinon, celui qui ne sait pas analyser de cette façon va forcément disparaitre ou fusionner avec les plus grands !
Les couches sociales du Nord sont en réalité les plus stratifiées du Mali. Un tamasheq n’est pas un tamasheq, un arabe n’est pas un arabe, non pas par différence de couleur mais par une stratification sociale. C’est ce que Rostov signale dans ses cinq étapes du développement dont le premier est la stratification basique d’une société conservatrice.
La question principale est de bien situer cette situation et de chercher à savoir si les groupes armés l’utilisent comme stratégie de négociation. En terme très clair, au-delà de la porosité intergroupe, les groupes armés entrent aussi dans la coordination et en sortent selon une stratégie bien rodée.
Au regard de cela, les groupes qui sont en présence à Alger n’ont certainement pas une légitimité avérée. D’autant plus que d’autres ne sont pas d’accord avec eux pour être avec le Mali. Alors comment asseoir leur légitimité en signant avec eux sans savoir leur base de légitimité ?
Cette légitimation au sens large, social et institutionnel devrait logiquement être le départ des négociations. Ainsi, le Mali saurait quels sont les autres groupes qui sont réellement avec lui et ne sont pas représentés à Alger.
Cela, pour avoir une meilleure stratégie afin de faire face aux risques de dérapages. C’est ce qu’on appelle en planification stratégique, l’analyse des hypothèses de réussite d’une action politique. Mais tout de même, dans le phénomène de rébellion récurrente dans notre septentrion, il existe des paramètres extérieurs qui la favorisent. C’est l’influence négative de la Libye !
La Libye ? « L’usine secondaire de fabrication des rebelles » qu’est ce pays, va toujours continuer sa production. A court terme, il n’est même pas exclu de voir émerger de cet Etat désormais en lambeaux pour rejoindre les groupes préexistants dans notre septentrion. L’essentiel n’est certainement pas de signer un accord mais surtout un accord global et durable avec des acteurs crédibles et légitimes.
Mais comment ? Lorsque l’on sait que ce n’est pas une élection qui a constitué les groupes armés et leurs leaders, encore moins l’appartenance ethnique. Mais tout simplement que ce sont les intérêts directs et égoïstes des uns et des autres qui les a engendrés, notamment selon un contexte géopolitique donné.
Ce qui fait que des accords signés avec des groupes illégitimes seraient toujours voués à l’échec. Car les populations légitimes, elles existent nombreuses et silencieuses, vont bien se réveiller un jour ou l’autre pour désavouer ceux qui simplement par la force des armes pensent les représenter.
Alors, il est donc préférable que le MAA, MNLA et autres restent dans le giron de la république pour signer des accords à Alger au lieu du chantage permanent. Dans ce dernier cas, il y aura forcément un risque de guerre civile entre populations du nord. Mais nul n’y a intérêt !
D’ailleurs, l’étude de la géostratégie des ressources naturelles qui gouverne le monde ne continue-t-elle pas de nous enseigner que dans une lutte politique : il faut savoir composer pour gagner sa cause ? Sinon, celui qui ne sait pas analyser de cette façon va forcément disparaitre ou fusionner avec les plus grands !
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