« Nous nous évertuons à former des jeunes garçons et filles, mais également des femmes, des adultes, des membres de partis politiques ou de la Société civile pour favoriser un dialogue intergénérationnel et surtout préparer la relève des leaders politiques. Notre credo c’est de travailler avec ce personnel-là, pour arriver à une réforme de textes qui gèrent la praxis politique dans ces différents partis », fait savoir l’ancienne ministre qui laisse entendre : « tout le monde sait que les partis politiques ne peuvent plus continuer à fonctionner comme ils ont fonctionné jusqu’à présent, d’où toutes les contestations que vous voyez, parce que c’est à l’antinomie de la modernité ».
Se prononçant en marge de l’atelier d’évaluation de l’implication des organisations de la Société civile dans le processus électoral au Sénégal, Aminata Ndioro Ndiaye associée depuis 2010 aux travaux du Réseau des Observateurs Citoyens (RESOCIT) regrette que lors de la préparation des élections présidentielle et législatives, « on s’est rendue compte que finalement aucune structure ne prenait en charge le regard équilibré entre les hommes et les femmes, de leur comportement, de leur attitude, de comment la logistique était faite pour permettre une pleine participation et des hommes et des femmes dans le processus électoral, surtout le jour du vote ».
Elle se félicite toutefois du rapport d’évaluation du processus électoral sénégalais livré ce jeudi par les observateurs du RESOCIT avec surtout l’implication des organisations féminines.
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