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Sénégal: un 1er-Mai sous le signe de l’union

Au Sénégal, le 1er-Mai est marqué par un rassemblement unitaire au stade Iba Mar Diop de Dakar. C’est le premier du genre dans le pays. Le mouvement syndical a perdu de sa superbe ces dernières années. Il souffre de ses divisions et d’une faible représentativité. Bien conscientes que l’union fait la force, les cinq principales centrales du pays (Sudes, Cnts, Unsas, Csa et Udts) qui représentent plus de 80 % du mouvement syndical au Sénégal ont donc réussi la gageure de s’unir.



Sénégal: un 1er-Mai sous le signe de l’union

Pour un nouveau souffle

Ce rassemblement unitaire est la première pierre du front commun que les syndicats voudraient bâtir pour mieux porter leurs revendications : le prix des produits de première nécessité, des loyers, de l’essence, de l’électricité, de l’eau, la précarité de l’emploi, le chômage des jeunes. Les syndicats exigent surtout des autorités le dialogue et le respect des accords passés.

« Le dialogue social est en panne dans ce pays. Il n’y a aucune négociation entre l’Etat et les organisations syndicales », regrette Mamadou Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes et porte-parole de la Coalition des centrales syndicales. Mamadou Diouf parle même d’ « un net recul » sur ce plan depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall : « Notre cahier de doléances, nous allons le déposer ensemble sur le bureau du chef de l’Etat», poursuit le syndicaliste qui avertit : « Nous sommes prêts à engager le bras de fer avec les autorités si nous ne sommes pas entendus ».



avec RFI



Mercredi 1 Mai 2013 - 11:24


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1.Posté par justice pour tous le 01/05/2013 14:29
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'ARP à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

« Problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. »


Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

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