Terme Sud, c’est le nom du site qui oppose actuellement la hiérarchie militaire et les sous-officiers et anciens sous-officiers de l’armée de l’air qui y logent. Déclassé du domaine privé de l’Etat depuis 1994, Terme Sud a été construit en 1950 par l’Armée américaine. En effet, les occupants ont fait valoir leur préemption depuis 2002 et ont, pendant plus d’une dizaine d’années renoncé à leur Indemnité Représentative de Logement (IRL) pour pouvoir occuper les lieux au même titre que les membres des autres corps paramilitaires (Douanes, Police) et les agents de la météo qui vivent dans ce bled de Ouakam et à qui les logements ont été rétrocédés. Contrairement aux militaires qui courent toujours pour entrer dans leurs droits.
En 1994, quand le site est déclasse, les sous-officiers ayant droits n’ont pas bénéficié de la rétrocession des logements. Et l’armée, « attaque sur tous les fronts et les somment de libérer les lieux ». L’affaire est actuellement devant la justice. C’est en effet, les femmes de ces soldats qui ont portées le combat, car le droit de réserve ne permettant pas à leurs maris en activité de faire la grève ou de se regrouper en association. Et elles le font depuis 2002. Cinq ans plus tard « l’Etat du Sénégal a émis une réponse favorable » à la requête des soldats de disposer de ces logements. Mais, à les croire, à leur grande surprise, la hiérarchie avec la complicité de la Comico a changé la liste des 75 familles ayants droits en faveur d’officiers supérieurs.
« En 2008, le 20 juin, on nous a notifié un message de déguerpissement signé par le sous-chef d’Etat-major des armées, le Général Kader Gueye, qui nous demande de libérer les lieux » renseigne Eugène Demba, un habitant de Terme sud, interrogé par le Quotidien. Vérifications faites au niveau des Domaines, les sous-officiers découvrent que les logements leur ont été cédés par l’Etat contrairement à ce qu’a voulu leur faire croire la hiérarchie qui avance que « l’Etat a vendu le site à la Comico ».
Les pensionnaires de Terme Sud organisent alors leur défense. Ce, malgré la répression dont ils subissent les affres. En effet, ils « ont été trainés devant la prévôté et leur avancement retardé » en plus d’être privés de toutes possibilités de partir en mission. Ces méthodes ayant pas produit l’effet escompté, l’Armée porte le combat devant la justice et somme la Comico de déposer devant la table du juge une assignation en expulsion.
Le tribunal dans son verdict déboute la Comico. Selon les défendeurs, « Le tribunal a dit que les prétentions de la Comico n’étaient pas fondés » soutient l’un d’eux. L’Armée interjette appel.
Mais la version des faits du Colonel Abou Thiam de la Direction des Relations Publiques de l’Armée est toute autre. Selon le communicant en chef de l’armée « c’est une affaire pendante au niveau de la justice et contrairement à ce qui a été raconté les jugements rendus donnent raison à l’Armée. Les sous-officiers qui occupent les logements de Terme Sud ont été déboutés par la justice et leurs avocats ont interjeté appel. Jusqu’à présent le procès en appel ne s’est pas encore tenu ».
Et de poursuivre : « Pour le moment, ils ne peuvent pas être expulsés Il faudra attendre le verdict du Tribunal. Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’il s’agit d’un domaine militaire. Par conséquent, personne ne peut dire qu’une parcelle quelconque lui appartient ». Depuis 4 ans, le procès en appel est renvoyé. Les ayants droit ont saisi presque toutes les organisations de la société civile pour que cette affaire soit tirée au clair.
Après les accusations de corruption, haute trahison et enrichissement illicite du colonel Ndaw contre l'ancien haut commandant de la gendarmerie, le Général Abdoulaye Fall, dans son fameux brûlot, "Pour l'honneur de la gendarmerie", un litige foncier vient éclabousser l'Armée.
En 1994, quand le site est déclasse, les sous-officiers ayant droits n’ont pas bénéficié de la rétrocession des logements. Et l’armée, « attaque sur tous les fronts et les somment de libérer les lieux ». L’affaire est actuellement devant la justice. C’est en effet, les femmes de ces soldats qui ont portées le combat, car le droit de réserve ne permettant pas à leurs maris en activité de faire la grève ou de se regrouper en association. Et elles le font depuis 2002. Cinq ans plus tard « l’Etat du Sénégal a émis une réponse favorable » à la requête des soldats de disposer de ces logements. Mais, à les croire, à leur grande surprise, la hiérarchie avec la complicité de la Comico a changé la liste des 75 familles ayants droits en faveur d’officiers supérieurs.
« En 2008, le 20 juin, on nous a notifié un message de déguerpissement signé par le sous-chef d’Etat-major des armées, le Général Kader Gueye, qui nous demande de libérer les lieux » renseigne Eugène Demba, un habitant de Terme sud, interrogé par le Quotidien. Vérifications faites au niveau des Domaines, les sous-officiers découvrent que les logements leur ont été cédés par l’Etat contrairement à ce qu’a voulu leur faire croire la hiérarchie qui avance que « l’Etat a vendu le site à la Comico ».
Les pensionnaires de Terme Sud organisent alors leur défense. Ce, malgré la répression dont ils subissent les affres. En effet, ils « ont été trainés devant la prévôté et leur avancement retardé » en plus d’être privés de toutes possibilités de partir en mission. Ces méthodes ayant pas produit l’effet escompté, l’Armée porte le combat devant la justice et somme la Comico de déposer devant la table du juge une assignation en expulsion.
Le tribunal dans son verdict déboute la Comico. Selon les défendeurs, « Le tribunal a dit que les prétentions de la Comico n’étaient pas fondés » soutient l’un d’eux. L’Armée interjette appel.
Mais la version des faits du Colonel Abou Thiam de la Direction des Relations Publiques de l’Armée est toute autre. Selon le communicant en chef de l’armée « c’est une affaire pendante au niveau de la justice et contrairement à ce qui a été raconté les jugements rendus donnent raison à l’Armée. Les sous-officiers qui occupent les logements de Terme Sud ont été déboutés par la justice et leurs avocats ont interjeté appel. Jusqu’à présent le procès en appel ne s’est pas encore tenu ».
Et de poursuivre : « Pour le moment, ils ne peuvent pas être expulsés Il faudra attendre le verdict du Tribunal. Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’il s’agit d’un domaine militaire. Par conséquent, personne ne peut dire qu’une parcelle quelconque lui appartient ». Depuis 4 ans, le procès en appel est renvoyé. Les ayants droit ont saisi presque toutes les organisations de la société civile pour que cette affaire soit tirée au clair.
Après les accusations de corruption, haute trahison et enrichissement illicite du colonel Ndaw contre l'ancien haut commandant de la gendarmerie, le Général Abdoulaye Fall, dans son fameux brûlot, "Pour l'honneur de la gendarmerie", un litige foncier vient éclabousser l'Armée.
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