Difficile, pour le moment, d’établir un bilan définitif. Selon une source au sein de la gendarmerie locale citée par l'AFP, les affrontements de dimanche soir ont fait cinq morts et une dizaine de blessés.
Du côté des ONG, on s’appuie habituellement sur les chiffres donnés par le Comité international de la Croix-Rouge, mais l’organisation ne travaille plus sur le terrain depuis qu’un de leurs membres a été poignardé jeudi. Par conséquent, elle ne donne plus de bilan.
Dimanche, les affrontements ont eu lieu dans le quartier de Cetero, en fin d’après-midi. De jeunes musulmans et des membres de l’ex-Seleka ont échangé des tirs avec des éléments chrétiens, plus ou moins rattachés aux anti-balaka.
Dans un premier temps, les combats se faisaient à l’arme blanche, mais selon un humanitaire contactée par RFI, on entendait, dimanche, des tirs de fusil, de roquettes et des détonations de grenade.
Toujours selon cette même source humanitaire, le contingent de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) est arrivé quarante minutes après le début des heurts. Les Casques bleus n’ont rien pu faire pour séparer les deux camps.
Selon une source religieuse, de nombreux habitants de Bambari ont fui en brousse, de peur que les groupes armés s’en prennent à nouveau à eux.
Le calme est revenu avec la tombée de la nuit. La tension, ce lundi 24 août, était toujours palpable dans la ville. Seuls quelques coups de feu ont retenti à Bambari. Une délégation ministérielle, venue de Bangui, était sur place pour tenter d'apaiser la situation.
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